"Si nous acceptons les demandes du peuple, nous atteindrons nos objectifs plus rapidement, et le coût en sera moins élevé", a déclaré selon le site M. Khatami dans sa ville natale dans la province de Yazd (centre).
"Dans le cas contraire, ce mouvement de protestation se poursuivra, et le coût sera plus élevé. Dans tous les cas, ce mouvement ne mourra pas."
Des centaines de milliers de personnes ont manifesté dans les rues de Téhéran dans les semaines qui ont suivi l'annonce, le 13 juin, de la réélection de M. Ahmadinejad, entachée de fraudes massives selon les candidats battus.
Ce mouvement de contestation a parfois dégénéré en de graves émeutes qui ont constitué la plus grave crise intérieure de l'histoire de la République islamique, révélant des clivages jusqu'au sommet de l'État.
M. Khatami, président de 1997 à 2005, a apporté son soutien à l'opposition emmenée par les candidats battus Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, qui demandaient un nouveau scrutin.
L'ex-président a estimé que cette crise n'était pas un bras de fer entre les conservateurs et les réformistes.
"Il existe un courant violent, méfiant et aux vues étroites (...) qui veut se débarrasser des gens qu'il n'aime pas", a dit M. Khatami. "Ce courant doit savoir qu'il ne peut diriger le peuple avec des méthodes militaires et policières."
"Dans le cas contraire, ce mouvement de protestation se poursuivra, et le coût sera plus élevé. Dans tous les cas, ce...
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