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Lifestyle - Concert

Reprise de la saison musicale avec l’Orchestre symphonique national libanais

Reprise à l'église Saint-Joseph de la saison musicale avec l'Orchestre symphonique national libanais sous la houlette du maestro Walid Gholmieh.
Par temps humide, moite et chaud, l'Église Saint-Joseph (USJ) a accueilli les nombreux, très nombreux fidèles de mélomanes qui sont venus applaudir, pour la reprise de la saison musicale, l'Orchestre symphonique national libanais placé sous la houlette de maestro Gholmieh, au meilleur de son dynamisme et de sa forme. Pour un concerto d'Elgar, en soliste, la brillante violoncelliste Nastassia Yartseva el-Murr.
Au menu de ce concert de la rentrée, soigneusement concocté, trois compositeurs, Serge Prokofiev, sir Edward Elgar et Piotr Tchaïkovski, joignant l'avant-garde musicale russe et le premier compositeur britannique de stature internationale depuis Purcell... Trois œuvres par conséquent aux lyrismes différents et aux sensibilités diverses. Trois œuvres à la fois brillantes et graves, avec des cadences vives et des mélodies merveilleuses...
Ouverture avec une œuvre de jeunesse, fraîche et alerte La symphonie n°1 en D majeur op 25 de Prokofiev renouant avec la rigueur du néoclassicisme quand la Russie était balayée par un vent révolutionnaire...
Quatre mouvements (allegro, larghetto, gavotte et finale) pour traduire une expression empruntant à Haydn ou Mozart une certaine part de son inspiration... Mais avec le génial compositeur de Roméo et Juliette, la musique a toujours des accents nouveaux, novateurs et avant-gardistes. Notamment cette pimpante Gavotte enjouée et mouvementée comme une danse de salon dans un salon ultrachic à Saint-Petersbourg...
Subtiles harmonies d'une orchestration naviguant entre tendres douceurs et pics d'une énergie décapante...
Sanglée dans une robe longue noire satinée drapée, physique et taille de mannequin avec ses yeux clairs et ses cheveux d'or, Nastassia Yartseva el-Murr a immédiatement retenu l'attention du public pour donner la réplique, sur son violoncelle, à l'Orchestre symphonique national libanais dans le Concerto op 85 en mi mineur d' Edward Elgar.
Une œuvre de presque une demi-heure où Rostroprovitch a laissé des souvenirs impérissables avec son coup d'archet...
Talent immense aussi de la jeune violoncelliste dès les premières mesures qui ouvrent le bal des notes d'un concerto au lyrisme ténébreux, grave et frémissant.
Quatre mouvements (adagio, lento, adagio et allegro) pour un opus à la narration parfois poignante, notamment ces quelques phrases d'un adagio habité d'une certaine méditation contemplative. Nimbée d'un certain romantisme, cette œuvre de maturité donnant une large part de vedettariat à l'archet du violoncelle n'en est pas moins une œuvre où l'orchestre a des moments de superbes exaltations qui frisent en catimini les frontières du dramatique...
En conclusion, comme un vent ensoleillé, léger et heureux, comme un cœur à peine épris, voilà le Capricio italien op 45, du très cosmopolite Piotr Ilitch Tchaïkovski.
Une œuvre respirant la liberté et le bonheur d'être en Italie (ah, ces bribes de lumière du compositeur du Lac des cygnes quand il était auprès de son frère Modeste à Rome !) avec une mélodie aux accents passionnés et flamboyants...
« Ça sonne merveilleusement », aurait confié Tchaïkovski en parlant de cet opus que le public écoute toujours avec ravissement, presque en euphorie... Effectivement, cela sonne sacrément bien. Notamment ce « finale » qui clôt la narration en un vibrant crescendo, une apothéose du tonnerre...
Par temps humide, moite et chaud, l'Église Saint-Joseph (USJ) a accueilli les nombreux, très nombreux fidèles de mélomanes qui sont venus applaudir, pour la reprise de la saison musicale, l'Orchestre symphonique national libanais placé sous la houlette de maestro Gholmieh, au meilleur de son dynamisme et de sa forme. Pour un concerto d'Elgar, en...

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