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Culture

Reprise du « Barbier de Séville » avec de nouveaux interprètes

L'Opéra de Paris a repris à l'Opéra Bastille, pour la cinquième fois, sa production de 2002 du Barbier de Séville de Rossini transposé dans un univers arabo-musulman et mis en valeur par une distribution en partie renouvelée.
Karine Deshayes, que l'Opéra de Paris distribue depuis 2002 dans de petits rôles, interprète pour la première fois le principal personnage féminin de cet opéra-bouffe repris huit fois jusqu'au 14 octobre et pour dix représentations du 26 mars au 23 avril 2010.
Elle possède la tessiture de mezzo-soprano voulue par le compositeur, avec du brio dans les vocalises et une espièglerie qui convient au caractère de Rosine.
Coline Serreau, le metteur en scène, a d'abord voilé cette Rosine, prisonnière du barbon Bartolo et amoureuse d'Almaviva, considérant que le personnage a ensuite entamé « la longue et lente marche de son sexe vers la liberté ».
Les décors de Jean-Marc Stehlé et Antoine Fontaine ont transposé l'action de Séville dans un monde de sérail où les femmes sont cachées des regards des hommes. Rosine évolue dans une tour en plein désert et son intérieur est une cage-jardin avec azulejos et fontaine.
L'autre nouveauté de cette reprise est constituée par les débuts à l'Opéra de Paris, dans le rôle d'Almaviva, du Sicilien Antonino Siragusa, qui arrive précédé par une flatteuse réputation de ténor rossinien.
Son timbre n'est pas des plus flatteurs, mais il possède un bagage technique qui le rend capable de résoudre les problèmes posés par l'agilité dans la force. Cet atout lui a permis de réintroduire dans l'ouvrage un air de grande difficulté, le plus souvent coupé.
Antonino Siragusa doit également donner un concert d'airs d'opéra en duo avec la soprano coréenne Sumi Jo au Théâtre des Champs-Élysées, le 26 septembre.
Sur l'affiche de ce Barbier, on retrouve le baryton italien Alberto Rinaldi, qui fait de Bartolo un personnage presque pathétique, et son confrère roumain George Petean, Figaro plein d'allant, à la voix souple et sonore.
La direction musicale, parfois trop sage, est assurée par l'Italien Bruno Campanella.

L'Opéra de Paris a repris à l'Opéra Bastille, pour la cinquième fois, sa production de 2002 du Barbier de Séville de Rossini transposé dans un univers arabo-musulman et mis en valeur par une distribution en partie renouvelée.Karine Deshayes, que l'Opéra de Paris distribue depuis 2002 dans de petits rôles, interprète...

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