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Économie - Cnuced

Les investissements directs à l’étranger vont dégringoler de 30 % en 2009

Les flux des investissements directs à l'étranger devraient s'effondrer de près de 30 % cette année avant de se reprendre « lentement » en 2010, selon une étude de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) publiée hier.
En 2009, les flux d'investissements directs (IDE) devraient atteindre 1 200 milliards de dollars (822,20 milliards d'euros) contre 1 700 milliards en 2008, ce qui représente une chute de 29,41 %.
À moyen terme, la Cnuced se montre plus optimiste et s'attend à ce que ces flux remontent à 1 400 milliards en 2010 puis à 1 800 milliards en 2011.
Mais ces perspectives dépendront « de la reprise économique mondiale » et « de l'engagement des États de s'abstenir de prendre toutes mesures protectionnistes », a averti le secrétaire général de la Cnuced, Supachai Panitchpakdi, lors d'une conférence de presse.
En attendant, « en raison de la crise économique et financière, les perspectives pour les IDE restent sombres », relève l'organisme onusien dans son rapport annuel.
Selon les premières données recueillies en 2009 auprès de 96 pays, les IDE ont même dégringolé de 44 % au premier trimestre, en comparaison annuelle.
Les difficultés auxquelles ont été confrontés les établissements financiers les ont poussés à revoir à la baisse leurs dépenses et donc leurs investissements, explique le rapport, faisant référence à Lehman Brothers, American International Group, Fortis, Dexia ou encore Merrill Lynch.
Plus généralement, la réduction des profits enregistrés par les grandes multinationales a provoqué des coupes dans les IDE.
Ainsi un sondage réalisé par la Cnuced auprès des dirigeants de multinationales montre que 85 % d'entre eux considèrent que « la récession économique mondiale les a amenés à réviser à la baisse leurs projets d´investissements à l´étranger ».
Mais tout comme la Cnuced, les chefs d'entreprise envisagent l'avenir avec plus d'optimisme, au regard notamment des potentiels de croissance de certains pays en voie de développement et des économies en transition. La moitié des patrons consultés estiment d'ailleurs que leurs dépenses en IDE dépasseront en 2011 les niveaux de 2008.
L'arrivée d'une nouvelle vague de fusions et acquisitions devrait également permettre aux flux d'IDE de se relever ces prochaines années, selon les prévisions de la Cnuced.
Cette amélioration devrait être provoquée par la reprise économique mondiale et par la cession des participations financières des gouvernements dans certains entreprises et établissements financiers actuellement en difficulté.
En outre, « certaines entreprises sont encore capables de traverser les tempêtes relativement mieux que les autres, particulièrement celles qui sont moins sensibles aux cycles économiques, comme les secteurs alimentaire et agricole ainsi que certains services », a souligné M. Panitchpakdi.
Ce dernier s'attend également à ce que les groupes pharmaceutiques résistent bien à la crise en raison de « leurs perspectives de croissance à long terme ».
En 2009, les flux d'investissements directs (IDE) devraient atteindre 1 200 milliards de dollars (822,20 milliards d'euros) contre 1 700 milliards en 2008, ce qui représente une chute de 29,41 %.À moyen terme, la Cnuced se montre plus optimiste et s'attend à ce que ces flux remontent à 1 400 milliards en 2010 puis à 1 800...

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