Prenant la parole à l'issue de la rencontre, Mme Moawad a indiqué avoir évoqué avec le diplomate les projets de coopération italienne, tels que l'édification d'une école à Zghorta-Zawiya, ou les projets hydrauliques prévus dans les localités de Fouar et Mjdelya.
Interrogé sur la possibilité de voir naître prochainement le gouvernement, elle a indiqué : « Personne ne peut rien affirmer à ce sujet. Mais nous devons sans aucun doute nous solidariser pour mettre en place le gouvernement voulu, connaissant notamment les dangers qui guettent la région. » Mme Moawad a espéré que l'échéance gouvernementale puisse se réaliser avant le départ du chef de l'État à New York, pour préserver l'image du Liban, exhortant les responsables à dépasser leurs conflits pour pouvoir faire face aux défis actuels, notamment aux agressions israéliennes et aux difficultés socio-économiques.
Interrogé à son tour sur la situation politique interne, M. Checchia a affirmé qu'« à l'instar de tous, nous estimons que la situation est délicate. Mais nous ne voulons pas rentrer dans les détails de la politique car cela n'est pas mon rôle, surtout lorsqu'il s'agit de la formation du gouvernement qui est du ressort des seuls Libanais ».
Et M. Checchia de se dire « inquiet du retard », en exprimant toutefois sa confiance dans le chef de l'État et le Premier ministre désigné ainsi que dans l'ensemble des acteurs politiques qui, selon lui, « sont à même de mettre en place un gouvernement qui puisse en même temps respecter l'opinion de l'électorat et représenter le plus possible les forces politiques en présence ».
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