« Le gouvernement sera formé d'ici aux deux prochaines semaines tout au plus. » C'est ce qu'a affirmé samedi l'ancien chef de gouvernement, Omar Karamé, lors d'un iftar organisé par les institutions Karamé pour les œuvres caritatives.
Devant une pléthore de responsables politiques, M. Karamé a affirmé que, lorsque le ministre Kabbani lui avait demandé son avis sur le timing de ce gouvernement, il lui avait répondu qu'il verrait probablement le jour dans les deux semaines à venir, car, a-t-il expliqué, « lorsque j'ai rencontré M. Hariri, j'ai pressenti, d'après la conversation que j'ai eue avec lui, que ce dernier était conscient de la grande responsabilité qui lui incombait, et qu'il était prêt à faire des sacrifices dans le cadre des règles constitutionnelles, des lois et des coutumes en vigueur ».
« Nous souhaitons à ce jeune responsable politique, plein de promesses, toutes les chances de réussite, car il y va systématiquement de la réussite du Liban entier », a-t-il dit.
Et M. Karamé d'expliquer que sa rencontre avec le Premier ministre désigné visait notamment à le presser à transcender tous les désaccords, « car nous savons pertinemment qu'il est le seul compétent et capable de le faire, en raison de ce qu'il représente et du fait de la quasi-unanimité dont il bénéficie au Liban », a-t-il insisté. M. Karamé a indiqué que, lors de l'entretien, il avait exhorté M. Hariri à dépasser les querelles en effectuant un pas dans la direction de l'opposition pour la retrouver à mi-chemin, « car sans sacrifices et sans initiative, le gouvernement ne verra pas le jour », a-t-il assuré.
« Lorsque nous entendons les propos de certains extrémistes, qui ne souhaitent pas le bien du pays, qui ne voient que leurs intérêts personnels et qui demandent à Saad Hariri de former un gouvernement même s'il devait être monochrome, nous avons l'impression que ces derniers ne vivent pas dans ce pays car ils semblent ignorer qu'un tel gouvernement finira par provoquer des troubles dans la rue, bien plus rapidement qu'ils ne le croient. »
Évoquant les rumeurs faisant état d'une prochaine explosion au Liban, qui préluderait à « l'imposition d'une paix non globale et non équitable dont le Liban en serait le théâtre », M. Karamé a indiqué que ces prévisions risquent d'englober également l'ensemble de la région. Et l'ancien Premier ministre de déplorer les profondes divisions qui caractérisent la scène politique interne libanaise, ainsi que l'aggravation du confessionnalisme qui, a-t-il dit, « marque de plus en plus clairement les contours du fédéralisme communautaire, un danger qui guette l'ensemble de la région qui est exposée au risque des divisions en États communautaires », a-t-il conclu en substance.
Devant une pléthore de responsables politiques, M. Karamé a affirmé que, lorsque le ministre Kabbani lui avait demandé son avis sur le timing de ce gouvernement, il lui avait répondu qu'il verrait probablement le jour dans les deux semaines à venir, car, a-t-il expliqué, « lorsque j'ai rencontré M. Hariri, j'ai pressenti, d'après la conversation que j'ai eue avec lui, que ce dernier était conscient de la grande responsabilité qui lui incombait, et qu'il était prêt à faire des sacrifices dans le cadre des règles constitutionnelles, des lois et des coutumes en vigueur ».
« Nous souhaitons à ce jeune responsable politique, plein de promesses, toutes les chances de réussite, car il y va systématiquement de la réussite du Liban entier », a-t-il dit.
Et M. Karamé d'expliquer que sa rencontre avec le Premier ministre désigné visait notamment à le presser à transcender tous les désaccords, « car nous savons pertinemment qu'il est le seul compétent et capable de le faire, en raison de ce qu'il représente et du fait de la quasi-unanimité dont il bénéficie au Liban », a-t-il insisté. M. Karamé a indiqué que, lors de l'entretien, il avait exhorté M. Hariri à dépasser les querelles en effectuant un pas dans la direction de l'opposition pour la retrouver à mi-chemin, « car sans sacrifices et sans initiative, le gouvernement ne verra pas le jour », a-t-il assuré.
« Lorsque nous entendons les propos de certains extrémistes, qui ne souhaitent pas le bien du pays, qui ne voient que leurs intérêts personnels et qui demandent à Saad Hariri de former un gouvernement même s'il devait être monochrome, nous avons l'impression que ces derniers ne vivent pas dans ce pays car ils semblent ignorer qu'un tel gouvernement finira par provoquer des troubles dans la rue, bien plus rapidement qu'ils ne le croient. »
Évoquant les rumeurs faisant état d'une prochaine explosion au Liban, qui préluderait à « l'imposition d'une paix non globale et non équitable dont le Liban en serait le théâtre », M. Karamé a indiqué que ces prévisions risquent d'englober également l'ensemble de la région. Et l'ancien Premier ministre de déplorer les profondes divisions qui caractérisent la scène politique interne libanaise, ainsi que l'aggravation du confessionnalisme qui, a-t-il dit, « marque de plus en plus clairement les contours du fédéralisme communautaire, un danger qui guette l'ensemble de la région qui est exposée au risque des divisions en États communautaires », a-t-il conclu en substance.
« Le gouvernement sera formé d'ici aux deux prochaines semaines tout au plus. » C'est ce qu'a affirmé samedi l'ancien chef de gouvernement, Omar Karamé, lors d'un iftar organisé par les institutions Karamé pour les œuvres caritatives.Devant une pléthore de responsables politiques, M. Karamé a affirmé...
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