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Liban

Brèves de la vie politique

Daher : La Constitution n'empêche pas le cabinet d'expédition des affaires courantes de se réunir

L'ancien député Mikhaël Daher a affirmé hier que la Constitution a accordé au président de la République la compétence de nommer par décret le président du Conseil, après lequel un décret de désignation du Premier ministre est publié. Il a en outre estimé que « rien n'empêche sur le plan constitutionnel le gouvernement de se réunir afin d'expédier les affaires courantes. Le Parlement a d'autre part le droit, selon la lettre de l'article 70 de la Constitution, d'accuser le Premier ministre et les ministres de manquement à leurs devoirs dans le cadre de leur mission de gestion des affaires courantes, même si le gouvernement est démissionnaire ».

Marouni estime que Aoun n'est que la partie visible des obstacles à la formation du gouvernement

Le ministre sortant du Tourisme, Élie Marouni, a appelé hier toutes les parties à faire fi de leurs exigences personnelles pour s'atteler à « bâtir un État ». Il a d'autre part appelé le Premier ministre désigné Saad Hariri à « prendre rapidement la décision de former un cabinet avec la majorité car la logique démocratique donne le droit à la majorité de gouverner ». S'attardant sur les exigences de l'opposition en matière gouvernementale, il a affirmé que les revendications du député Michel Aoun ne constituent en fait que la partie visible des obstacles créés par l'opposition, mais aussi par la Syrie et l'Iran.

Aoun met en garde contre toute « décision erronée » du Conseil constitutionnel dans le recours contre Murr

Le Conseil constitutionnel a auditionné hier le député Sélim Salhab et écoutera la semaine prochaine la déposition du député Ibrahim Kanaan dans l'affaire du recours en invalidation du scrutin électoral intenté par le Courant patriotique libre (CPL) contre le député Eddy Abillamaa. C'est dans ce contexte que le député Michel Aoun a affirmé au quotidien al-Akhbar que le Conseil constitutionnel se doit de prendre la bonne décision dans le recours en invalidation intenté par le CPL contre le député Michel Murr. « C'est soit la tête de M. Murr qui va tomber, soit celle du Conseil constitutionnel », a-t-il ainsi mis en garde.

Souhaid met les complications gouvernementales sur le compte des calculs régionaux du Hezbollah

Le secrétaire général de l'alliance du 14 Mars, Farès Souhaid, a affirmé hier que « les complications qui entravent la formation du nouveau cabinet sont à mettre sur le compte du Hezbollah et de ses calculs gouvernementaux. Le parti se sert de Michel Aoun pour donner l'impression que les problèmes sont d'origine libanaise ».

Achkar : La majorité disparate a prouvé son incapacité à gérer le pays

« À l'aune de l'incapacité des gouvernants de mettre un terme à leurs divergences et à prendre soin des problèmes des citoyens (...) force est de constater l'échec de la soi-disant majorité dans la gestion des affaires du pays qui est désormais gouverné par l'Égypte, l'Arabie saoudite, la Syrie et l'Iran », a affirmé Massoud Achkar. Il a aussi relevé que « ce manquement dans la prise en charge des responsabilités nationales laisse présager un échec au niveau de la gouvernance ».

Sayegh : Il ne peut y avoir qu'un seul pouvoir central

Dans une allocution prononcée lors d'un meeting à Hasbaya, le vice-président du parti Kataëb Sélim Sayegh a affirmé qu'il n'y a pas de place au Liban pour « une multiplicité au niveau du pouvoir central. Il ne peut y avoir qu'un seul pouvoir central, même si, dans ce pays, nous assistons à une multitude de communautés culturelles qu'il convient de préserver ». Il faut consolider la centralité de l'État actuel tout en réorganisant les divisions administratives pour qu'elles puissent être désormais adaptées à un système moderne de décentralisation, a ajouté M. Sayegh. Il a aussi souligné que toute menace contre « une des composantes de la société libanaise est une menace adressée à l'encontre de toute la société », qui ne peut exister que par le biais du pluralisme communautaire qui prévaut aujourd'hui au Liban. « L'insistance du parti Kataëb à faire évoluer le pacte national signifie mettre en relief ce qui nous unit sans occulter ce qui nous sépare », a-t-il également affirmé.

Kabalan réclame la formation rapide d'un cabinet d'union

Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a exhorté hier les différentes parties à mettre en place un gouvernement d'union nationale et de « choisir des personnalités compétentes qui ont à l'esprit l'intérêt public ». Cheikh Kabalan a ainsi appelé les responsables politiques à « assumer leurs responsabilités » et à mettre en place rapidement un gouvernement d'union.

Majdalani : Contrer les défis extérieurs

Dans un entretien accordé à la radio Voix du Liban, le député Atef Majdalani a affirmé que « la formation du gouvernement est toujours entre les mains de la majorité et dépend encore de sa volonté, et surtout de celle du Premier ministre désigné ». Il convient de s'attacher à la formation d'un gouvernement de coalition, a également souligné M. Majdalani, « afin de pouvoir contrer les défis extérieurs auxquels le pays devra faire face ». « C'est en se basant sur tout cela que le Premier ministre désigné a entamé ses travaux, en ayant conscience des concessions consenties par la majorité pour accepter la formule 15-10-5. Toutefois, la minorité demeure désunie dès qu'il s'agit d'aborder les portefeuilles et les noms », a-t-il ainsi ajouté.

Daher : La Constitution n'empêche pas le cabinet d'expédition des affaires courantes de se réunirL'ancien député Mikhaël Daher a affirmé hier que la Constitution a accordé au président de la République la compétence de nommer par décret le président du Conseil, après lequel un...

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