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Culture - Sourat an VIII

Une idée qui fait école

Cloner Sourat (« L'Orient-Le Jour » du 16 octobre 2007). C'est devenu une nécessité.

Mieux, un must. Pour sa huitième édition, Sourat accueillera, ce samedi 8 août, près de 1 000 personnes sans compter ceux qui, manque de place, ne pourront pas participer à cette fête devenue une tradition attendue toute l'année. En effet, les organisateurs ne peuvent agrandir ni la place aux chênes centenaires ni le village devenu maintenant un exemple.
Un exemple, parce que Sourat est l'un de ces petits villages de nos montagnes qui n'a rien de particulier à envier, sinon le dynamisme et la détermination de ses « Amis ».
« Nous n'avons pas de pétrole, mais des idées », répètent à souhait les Libanais pour expliquer l'activité permanente du pays. Et Sourat est justement parti d'une idée. Simple, mais détonnante. Quoi de plus simple qu'un concert sous les chênes du village, un dîner généreux et convivial clôturés par des danses et des chants où chacun s'éclate à sa façon . Et tous ceux qui grimpent, chaque année, sur ces routes sinueuses de la montagne de Batroun savent qu'ils joignent l'utile à l'agréable : ils passent une très belle soirée et participent, par la même occasion, au développement de la localité. Au fil des ans, les recettes ont permis de réaliser plus d'un projet pour les jeunes du village. Des réalisations communiquées chaque année, par le maire lui-même, lors d'une allocution de bienvenue à ces invités venus souvent de très loin.
Il faut dire que si les « Amis de Sourat », dont certains sont originaires des lieux, programment impeccablement bien cette fin d'après-midi et la soirée, le village entier met la main à la pâte. Et le succès de cette rencontre annuelle, désormais si courue, n'en est que plus complet.
Rien n'empêche les autres villages d'en faire autant. D'une part, ils animeraient leur localité et, de l'autre, feraient découvrir leur patelin à leurs compatriotes qui, à l'évidence, ne demandent pas mieux.
Les jeunes de Aïn Ebel, au Liban-Sud, ont saisi le message et organisent, eux aussi, la fête dans leur village le 29 août. Les « Amis de Sourat » ont décidé de les soutenir « dans ce cheminement identitaire qui va dans le même sens que le leur » . Ils mettent à leur disposition leur savoir-faire, leur expérience et le réseau de leurs relations. Cela, sans compter la participation active de la municipalité de Aïn Ebel.
La formule a donc pris. L'exemple fait école, et la boule de neige commence à prendre forme. Qui sait quel autre village suivra l'an prochain ?

 

Programme du concert

Première partie, le quatuor Trait d’union, avec Armen Ketchek (piano), Claude Chalhoub (violon), Raphaelle Bellanger (alto) et Xavier Richard (violoncelle). Ils interpréteront :
Brahms Piano Quartet n° 3 en ut mineur Op.60.
I- Allegro non troppo ; II- Scherzo Allegro ; III- Andante ; IV- Finale, Allegro comodo.
Brahms Danses hongroises n°s 1, 6 (retranscription pour piano quartette : Claude Chalhoub).
Deuxième partie, avec Charbel Rouhana (oud), Xavier Richard  (violoncello), Claude Chalhoub (violon), Rania Debs (piano), Imane Homsi (qanun), Élie Khoury (bouzouki), Ali el-Khatib (req) qui interpréteront des chants du terroir sur une
composition et un arrangement de Charbel Rouhana.
Au programme également, deux expositions avec Maurice Bonfils (peinture) et Ghadi Smat (photo).

Mieux, un must. Pour sa huitième édition, Sourat accueillera, ce samedi 8 août, près de 1 000 personnes sans compter ceux qui, manque de place, ne pourront pas participer à cette fête devenue une tradition attendue toute l'année. En effet, les organisateurs ne peuvent agrandir ni la place aux chênes centenaires ni le village...

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