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Lifestyle - Concert

Paul Anka, un vrai pro !

C'est un homme de scène qui sait séduire, émouvoir, faire rire, entraîner dans la danse un public de tout âge. Mener un orchestre de 12 musiciens dans des rythmes variés et partager les moments
importants de sa vie en toute simplicité. De Hollywood Walk of Fame où son étoile a rejoint celle des stars au Forum de Beyrouth, Paul Anka a célébré My Home Town comme le ferait un Libanais de cœur et un vrai pro.
Rajeh Yt aamar rejeh Loubnan ! C'est avec ses quelques notes, qui remuent inlassablement le cœur des Libanais, que Paul Anka, l'homme au 124 albums et l'auteur de plus de 900 chansons, a ouvert le bal, jeudi soir, rappelant à ses compatriotes son appartenance affective à cette terre. Puis, se mêlant au public déjà debout, « Boulos », comme il n'a cessé de se surnommer, lance son fameux Diana, dédié en 1957 à une certaine Diana Ayoub, qui lui avait brisé le cœur.
Le ton est donné, de même que le départ d'une soirée dont il sera le véritable chef d'orchestre. Yallah, n'a-t-il cessé de répéter, et... Yallah, tout le monde a suivi avec bonheur ! S'adressant au public, emportant des femmes de ministres et députés dans une danse, faisant chanter leurs époux plutôt intimidés, quittant souvent la scène pour se fondre à nouveau parmi les gens, reprenant le piano en solo pour un moment d'intimité avec... 4 000 personnes, le chanteur a démontré qu'il avait encore la pêche, et qu'il pouvait « assurer »...

Un show
à l'américaine

Paul Anka cru 2009, c'est un peu les années 60 et 70 dans de nouvelles orchestrations. Les 45 tours sur grand écran. Une énergie intacte et un professionnalisme qui est devenu naturel. La maturité d'un homme qui a vécu et d'un musicien qui a connu la célébrité à 15 ans. Une légende qui célèbre son demi-siècle professionnel. C'est un spectacle chanté où il met en scène ses classiques, ses souvenirs et son savoir-faire. Un moment de générosité où il enchaîne tous ses succès, où il ponctue ses hits, et il y en a, par des souvenirs personnels, sans aucun moment de répit, durant plus d'une heure et demie. En costume cravate, façon crooner, il occupe la scène, réchauffe la salle et prend un plaisir évident à fêter son anniversaire en musique. L'occasion, sans doute, d'inclure dans son show des parenthèses de vie, des anecdotes, des confidences et des images de ses débuts. Les photos de ses filles Amélia, Anthéa, Alicia, Amanda et Alexandra et les clichés de son récent mariage avec Anna, ex-Miss Suède, la mère de son fils Ethan (on aura tout appris sur sa vie personnelle !) défileront au son de Times of my Life, initialement un jingle pour Kodak.
Puis il défait sa cravate, reprend les incontournables Having my Baby, Put your Head on my Shoulder, Lonely Boy, Puppy Love, She's a Lady, écrit pour Tom Jones, debout sur une chaise, Did I Love You, Papa et Crazy Love. Partage un duo surréaliste,
I'm not Anyone, avec Sammy Davis Jr, projeté sur grand écran, pour finir en apothéose avec My Way, et une seconde voix, magique, sortie de nulle part, celle de Frank Sinatra.
Le spectacle, car c'était plus qu'un concert, le one man show, avec une brochette de brillants musiciens, prend fin sur ces notes nostalgiques mais heureuses. Certains étaient venus pour se rappeler un son, une chanson, un moment de leur vie. D'autres pour redécouvrir le chanteur. D'autres enfin, plus hésitants, pour voir, et peut-être, se laisser surprendre. Tous furent emportés par un swingeur hors pair.
Paul Anka pas si lonely boy que ça, incorrigible séducteur, a offert une belle performance en promettant de revenir. Seule fausse note et regret, cependant, un Forum de Beyrouth difficile d'accès, une salle étouffante, des escaliers trop étroits, et des rampes et des chaises souvent poussiéreuses...
Rajeh Yt aamar rejeh Loubnan ! C'est avec ses quelques notes, qui remuent inlassablement le cœur des Libanais, que Paul Anka, l'homme au 124 albums et l'auteur de plus de 900 chansons, a ouvert le bal, jeudi soir, rappelant à ses compatriotes son appartenance affective à cette terre. Puis, se mêlant au public déjà debout,...

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