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Sport

Même vaincu, Armstrong a réussi son pari

Lance Armstrong a beau avoir perdu son duel sportif face à Alberto Contador, il a remporté haut la main une autre bataille sur le Tour de France, celle de l'image.
L'Américain avait quitté le Tour en 2005 sur des mots peu amènes envers les médias et le public français, coupables à ses yeux de trop de soupçons et de réticence vis-à-vis de sa domination et de ses sept sacres consécutifs.
Il y est revenu sous les vivats de la foule et a été de manière quasi quotidienne l'attraction principale de la course ou de ses à-côtés.
Lance Armstrong a ainsi pu relayer le message pour lequel il dit être sorti de sa retraite sportive : la lutte contre le cancer.
Sa fondation Livestrong a été omniprésente, avec ses représentants vêtus de jaune vendant avec succès des multitudes de bracelets de la même couleur dans chaque ville accueillant le Tour. Elle disposait d'un stand dans le village départ et de plusieurs véhicules dans la caravane publicitaire.
Derrière l'aspect fédérateur de ce combat contre le cancer, l'Américain s'est lui-même montré bien plus ouvert et disponible envers le public, qui n'a eu d'yeux presque que pour lui.
Il l'a admis, ce qui a pu contribuer à sa popularité : Alberto Contador était finalement le plus fort. Il s'est même dit prêt à devenir son domestique après la prise du maillot jaune par l'Espagnol dans la montée vers Verbier.
Lance Armstrong a tout de même longtemps essayé de faire craquer psychologiquement un jeune rival supérieur sur la route.
Il tentera à nouveau sa chance l'an prochain et il promet qu'il sera encore plus fort. Cette fois, il n'aura même pas à fournir le moindre effort diplomatique. Sa nouvelle équipe, sponsorisée par la chaîne texane de magasins RadioShack, lui sera entièrement dévouée.
Lance Armstrong a beau avoir perdu son duel sportif face à Alberto Contador, il a remporté haut la main une autre bataille sur le Tour de France, celle de l'image.L'Américain avait quitté le Tour en 2005 sur des mots peu amènes envers les médias et le public français, coupables à ses yeux de trop de soupçons et de réticence...
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