La question de l'orthographe du terme yaourt est une de celles que nous nous sommes tous posées un jour : doit-on écrire yaourt ou yogourt, ou encore yoghourt ? La réponse est simple : les trois retranscriptions sont acceptées dans la langue française. Mais c'est pour des raisons d'efficacité marketing que seul le terme « yaourt » est repris sur la plupart des lignes de produits laitiers frais...
De longue date, la magie du yaourt réside dans la fermentation. Appliquée depuis des siècles au lait, elle permettait de prolonger la conservation de cette denrée hautement périssable. À la différence du fromage, qui nécessite un égouttage et un temps d'affinage assez long, le yaourt était donc parfaitement compatible avec le mode de vie des nomades.
D'où vient-il ? Le yaourt ne serait pas originaire de la Bulgarie, comme on peut souvent l'entendre, mais d'Asie centrale. Une légende de l'Empire mongol explique la découverte de la recette du yaourt par un simple hasard. Un cavalier de Gengis Khan, s'apprêtant à traverser le désert, remplit de lait son outre en peau de chèvre. Après quelques heures de route, le cavalier découvrit, à la place du lait, une substance épaisse et légèrement acidifiée qu'il but finalement avec un certain plaisir. De retour à sa yourte, il partagea sa découverte avec les siens. Le yaourt était né et sa recette s'étendra progressivement à travers l'Europe, au rythme des invasions mongoles. Il aurait gagné l'Europe par la Turquie et les Balkans. L'origine du mot « yaourt » se retrouve d'ailleurs dans le mot turc « yogurmark », qui signifie « pétrir » ou « épaissir ». Il a mis très longtemps à s'imposer en France. En 1542, il tente une première incursion. À l'époque, le roi François 1er souffre de troubles intestinaux, son allié le sultan ottoman Soliman le Magnifique, lui envoie, depuis la Turquie, son médecin, ainsi qu'un troupeau de chèvres. Le médecin fabrique du yaourt. François 1er le mange et guérit, mais le médecin repart sans avoir révélé son secret. Il faut attendre ensuite la fin du XIXe siècle pour qu'on s'y intéresse de plus près. Un savant d'origine russe, Elie Metchnikov (prix Nobel en 1908), après s'être demandé s'il ya un lien entre la longévité des montagnards du Caucase et le yaourt, démontre ses bienfaits sur les désordres intestinaux du nourisson. Finalement, c'est en 1919 que débute la fabrication industrielle des yaourts. Isaac Carasso, un immigré turc en Espagne, obtient de l'Institut Pasteur des ferments et se lance en Espagne dans la fabrication de yaourt. Il baptise son entreprise du surnom donné à son fils Daniel : Danon qui, prononcé à l'espagnole, se dit Danone. À l'origine, le yaourt était vendu en pharmacie. En 1923, le collège des médecins de Barcelone a même officiellement reconnu les propriétés du yaourt, le qualifiant « d'aliment sain, naturel et bon pour la santé ». Depuis, mangé sucré, salé ou nature, son succès ne se dément pas...
De longue date, la magie du yaourt réside dans la fermentation. Appliquée depuis des siècles au lait, elle permettait de prolonger la conservation de cette denrée hautement périssable. À la différence du fromage, qui nécessite un égouttage et un temps d'affinage assez long, le yaourt était donc parfaitement compatible avec le mode de vie des nomades.
D'où vient-il ? Le yaourt ne serait pas originaire de la Bulgarie, comme on peut souvent l'entendre, mais d'Asie centrale. Une légende de l'Empire mongol explique la découverte de la recette du yaourt par un simple hasard. Un cavalier de Gengis Khan, s'apprêtant à traverser le désert, remplit de lait son outre en peau de chèvre. Après quelques heures de route, le cavalier découvrit, à la place du lait, une substance épaisse et légèrement acidifiée qu'il but finalement avec un certain plaisir. De retour à sa yourte, il partagea sa découverte avec les siens. Le yaourt était né et sa recette s'étendra progressivement à travers l'Europe, au rythme des invasions mongoles. Il aurait gagné l'Europe par la Turquie et les Balkans. L'origine du mot « yaourt » se retrouve d'ailleurs dans le mot turc « yogurmark », qui signifie « pétrir » ou « épaissir ». Il a mis très longtemps à s'imposer en France. En 1542, il tente une première incursion. À l'époque, le roi François 1er souffre de troubles intestinaux, son allié le sultan ottoman Soliman le Magnifique, lui envoie, depuis la Turquie, son médecin, ainsi qu'un troupeau de chèvres. Le médecin fabrique du yaourt. François 1er le mange et guérit, mais le médecin repart sans avoir révélé son secret. Il faut attendre ensuite la fin du XIXe siècle pour qu'on s'y intéresse de plus près. Un savant d'origine russe, Elie Metchnikov (prix Nobel en 1908), après s'être demandé s'il ya un lien entre la longévité des montagnards du Caucase et le yaourt, démontre ses bienfaits sur les désordres intestinaux du nourisson. Finalement, c'est en 1919 que débute la fabrication industrielle des yaourts. Isaac Carasso, un immigré turc en Espagne, obtient de l'Institut Pasteur des ferments et se lance en Espagne dans la fabrication de yaourt. Il baptise son entreprise du surnom donné à son fils Daniel : Danon qui, prononcé à l'espagnole, se dit Danone. À l'origine, le yaourt était vendu en pharmacie. En 1923, le collège des médecins de Barcelone a même officiellement reconnu les propriétés du yaourt, le qualifiant « d'aliment sain, naturel et bon pour la santé ». Depuis, mangé sucré, salé ou nature, son succès ne se dément pas...
La question de l'orthographe du terme yaourt est une de celles que nous nous sommes tous posées un jour : doit-on écrire yaourt ou yogourt, ou encore yoghourt ? La réponse est simple : les trois retranscriptions sont acceptées dans la langue française. Mais c'est pour des raisons d'efficacité marketing que seul le terme « yaourt »...
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