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Liban

Aoun invite Hariri à tenter la proportionnelle comme expérience gouvernementale

Le chef du Bloc du changement et de la réforme Michel Aoun a insisté hier à donner « un correctif » concernant la proportionnelle après les interprétations nombreuses « qui ont fusé après ma déclaration de la semaine dernière ». « J'ai parlé de représentation proportionnelle dans le futur gouvernement et certains se sont insurgés contre cela malgré le fait qu'ils occupent d'importantes fonctions au sein du gouvernement », a-t-il dit. « Reprenons la définition linguistique de la proportionnelle et revenons à sa signification. La proportionnelle sert à la comparaison et ne figure pas dans la Constitution ni dans aucun texte constitutionnel au monde. La proportionnelle n'a pas de signification constitutionnelle, c'est une proportion chiffrée, plus grand que, plus petit que, un mot qui sert à mesurer », a longuement expliqué Michel Aoun.
Et d'ajouter : « Lorsque nous avons parlé de proportionnelle au sein du gouvernement, nous avons dit que chaque bloc devrait être représenté par un certain nombre de sièges. La majorité ne peut pas raisonnablement avoir moins de portefeuilles que la minorité et vice-versa. La minorité va prendre moins de sièges que la majorité, mais le tout est de savoir combien de sièges la minorité aura en moins que la majorité (...). » « L'opposition devient responsable au sein du gouvernement sans prendre part à la décision et elle assume la responsabilité des mauvaises décisions comme des bonnes décisions », a également fait valoir M. Aoun. « Chaque fois que le gouvernement prendra une décision, il doit avoir le peuple derrière lui et derrière le chef du cabinet », a-t-il aussi relevé.
S'attardant sur les efforts en cours pour la formation de la nouvelle équipe gouvernementale, Michel Aoun a souligné qu'il fallait faire preuve de « créativité » afin de pouvoir mettre en place « une nouvelle formule de nature à garantir un partenariat réel ». Il s'est ensuite demandé si les citoyens trouveraient problématique que le Premier ministre désigné « tente d'abord de former un gouvernement suivant la représentation proportionnelle. Si ce cabinet ne fonctionne pas, alors il présentera sa démission en expliquant où se trouvait la paralysie. Il pourra ensuite s'atteler à former un nouveau gouvernement ». « Nous n'avons plus une once de dignité », s'est aussi indigné M. Aoun en rappelant que « les pays arabes se penchent actuellement sur le nombre de portefeuilles ministériels ».
Le chef du Bloc du changement et de la réforme a également reçu hier à Rabieh le chef de la délégation de la Commission européenne au Liban, Patrick Laurent, ainsi que le député Marwan Farès.
Le chef du Bloc du changement et de la réforme Michel Aoun a insisté hier à donner « un correctif » concernant la proportionnelle après les interprétations nombreuses « qui ont fusé après ma déclaration de la semaine dernière ». « J'ai parlé de représentation...

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