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Culture - Festival Beiteddine

« Kawkab al-Charq » parmi les constellations

Oum Kalsoum sera à l'honneur jeudi 2 juillet, à 21 heures. Accompagnée de l'orchestre conduit par Sélim Sahhab, la jeune chanteuse égyptienne Amal Maher rend hommage à celle que le monde a surnommée el-Sett et donne le coup d'envoi au festival.
Oum Kalsoum, un nom désormais rentré dans la légende et qui charrie avec lui des milliers de sonorités et d'émotions. Petite fille, elle montre très jeune des talents de chanteuse exceptionnels, au point qu'à 10 ans, son père la fait entrer - déguisée en garçon - dans la petite troupe de cheikhs qu'il dirige. Adolescente, elle attendra l'âge de 16 ans pour répondre à l'invitation du chanteur, alors très célèbre, cheikh Abou el-Ala Mohammed et du luthiste Zakaria Ahmed, tous deux l'invitant à les accompagner au Caire.

Un parcours extraordinaire
C'est toujours habillée en garçon qu'elle se produira dans de petits théâtres, fuyant soigneusement toute mondanité ou vie de bohème. Cette chanteuse - pour laquelle le poète Ahmed Rami va écrire 137 chansons en l'initiant également à la littérature française et pour qui, Mohammed el-Qasabji, ensuite, virtuose du luth, lui trouve le Palais du théâtre arabe comme une occasion de premiers grands succès (L'amoureux est trahi par ses yeux) - entame en 1932 sa première tournée orientale, Damas, Bagdad, Beyrouth, Tripoli, à la suite de laquelle elle rencontre Gamal Abdel Nasser, lequel ne cache rien de son admiration et qui officialise en quelque sorte l'amour de l'Égypte pour la chanteuse, amour réciproque, puisque Oum Kalsoum donnera de nombreuses preuves de son patriotisme.
Multipliant les concerts internationaux, c'est au cours de son tour à l'Olympia (Paris) en novembre 1967 que le président Charles de Gaulle lui envoie un télégramme de félicitations.
Aujourd'hui, le grand orchestre d'Égypte, conduit par Sélim Sahhab, rend hommage à la diva. Diplômé du Conservatoire Tchaïkovsky de Moscou, le chef d'orchestre libanais, installé en Égypte et souvent honoré notamment pour sa performance au Festival de Babel en Irak où il a reçu la médaille d'or, présente avec la jeune interprète égyptienne des extraits du répertoire d'Oum Kalsoum et célèbre ainsi la vie mythique de cette diva dont Maria Callas aurait dit qu'elle avait une voix incomparable - 14 000 vibrations/seconde.
Par ailleurs, l'Institut du monde arabe de Paris présente une série de photographies retraçant la carrière d'Oum Kalsoum et l'âge d'or de l'Égypte.

Oum Kalsoum, un nom désormais rentré dans la légende et qui charrie avec lui des milliers de sonorités et d'émotions. Petite fille, elle montre très jeune des talents de chanteuse exceptionnels, au point qu'à 10 ans, son père la fait entrer - déguisée en garçon - dans la petite troupe de cheikhs qu'il dirige....

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