« Quel échec ! Mis au tapis », titre la Gazzetta dello Sport, insistant : « Il aurait suffi de marquer un seul but au Brésil pour demeurer en course. On en a pris trois en huit minutes. À un an du Mondial, tout est à refaire. »
Pour le quotidien sportif, qui avait titré « Les momies, c'est nous, vendredi après la défaite face à l'Égypte (1-0), momies nous étions et momies nous demeurons ».
« On rentre en Italie avec une maigre consolation : l'espoir que cette leçon serve à Lippi pour revenir en Afrique du Sud d'ici à un an avec une autre équipe », continue le journal, évoquant une « défaite humiliante parce que le Brésil nous a écrasés en 45 minutes grâce à la rapidité, la classe et la fraîcheur de ses joueurs. Et par chance, après la pause, Kaka et Cie se sont arrêtés ».
Pour La Stampa, « les héros de Berlin » (le siège de la finale du Mondial 2006) ont été « méconnaissables ». « Il va falloir changer », continue le quotidien turinois qui évoque un bilan « choquant » au terme de la Coupe des confédérations : « deux défaites et une victoire sur les États-Unis en jouant pendant une heure en supériorité numérique ».
« Honte »
« On ne se rappelle pas avoir subi une telle leçon depuis la finale de Mexico (4-1 en finale du Mondial 70 contre le Brésil, NDLR) disputée il y a exactement 39 ans », assure le journal, qui enfonce le clou : « Plus que des momies, les Italiens étaient des souris, et le Brésil le chat. »
Tandis que le Corriere dello Sport barre sa une avec un « Italie, honte ! » et souligne qu'il s'agit de « la fin d'un cycle », La Repubblica regrette que le sélectionneur ait assuré après la rencontre qu'il avait à sa disposition les meilleurs joueurs possibles et qu'il n'entendait pas en changer.
Enfin, le Corriere della Sera titre sur « L'Italietta (la "petite Italie") balayée » en soulignant la « nette différence entre les deux équipes ». Plus pessimiste encore que les autres journaux, le prestigieux quotidien milanais relève « la peur et l'égarement qui se lisaient sur le visage de nos joueurs face au football joyeux et brillant de la Seleçao » et déplore surtout que si « les vieux n'y sont plus, les jeunes (n'y sont) pas encore ».