"Si un nouveau gouvernement d'union voit le jour, il sera basé sur un partenariat et non sur le principe d'un (droit de) veto", a indiqué à la presse M. Siniora, à la sortie d'entretiens au Caire avec le président égyptien Hosni Moubarak et le chef de la diplomatie Ahmed Aboul Gheit.
La coalition soutenue par l'Occident a remporté les législatives du 7 juin aux dépens du camp mené par le Hezbollah, proche de la Syrie et de l'Iran.
Le Hezbollah, classé comme "terroriste" par Washington, veut un gouvernement libanais incluant l'opposition. La majorité, sans écarter ce scénario, refuse que celle-ci dispose d'un droit de blocage comme c'est le cas dans l'actuel gouvernement d'union.
Le compromis en vigueur au sein du cabinet sortant avait mis fin à un bras de fer entre les deux camps qui avait provoqué en mai 2008 des affrontements sanglants faisant craindre un retour à la guerre civile (1975-90).
Mais cet accord "n'a rien à voir avec la constitution libanaise ou son système démocratique. (...) C'était une formule adoptée pour une période déterminée, qui prend fin avec le terme du mandat du gouvernement actuel", a prévenu Fouad Siniora.
Dans un entretien à l'AFP vendredi, le chef de la majorité Saad Hariri avait refusé de spéculer sur la composition du gouvernement issu des dernières élections, notamment sur la question de savoir si son camp accepterait de donner le Hezbollah et ses alliés le droit de veto qu'ils réclament.
"Si un nouveau gouvernement d'union voit le jour, il sera basé sur un partenariat et non sur le principe d'un (droit de) veto", a indiqué à la presse M. Siniora, à la sortie d'entretiens au Caire avec le président égyptien Hosni Moubarak et le chef de la diplomatie Ahmed Aboul Gheit.
La coalition soutenue par l'Occident a remporté...
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes