Il était tombé en février à 25,3 points, le niveau le plus bas depuis sa première publication en 1967.
La remontée spectaculaire de mai résulte d'une très nette amélioration de la composante sur les attentes des ménages interrogés, passée à 72,3 points en mai contre 51,0 en avril.
La composante sur l'évaluation de la situation présente n'augmente que légèrement, à 28,9 points contre 25,5 en avril.
« Les consommateurs sont considérablement moins pessimistes qu'il ne l'étaient en début d'année (...) Même si la confiance est toujours faible par rapport à ses niveaux historiques, en ce qui concerne les consommateurs, le pire est désormais derrière nous », a commenté le Conference Board.
Selon l'enquête, menée jusqu'au 19 mai auprès de 5 000 ménages, la proportion des sondés jugeant les conditions économiques « mauvaises » a pourtant augmenté, à 45,3 % contre 44,9 % en avril. Mais celle des sondés les jugeant « bonnes » est montée également, à 8,7 % contre 7,9 % en avril.
Dans les six prochains mois, 23,1 % des sondés s'attendent à des conditions économiques « meilleures », contre 15,7 % le mois précédent, et 17,8 % des conditions « pires », contre 24,4 % le mois précédent.
Concernant l'emploi, la part de ceux qui trouvent « difficile » de trouver un emploi recule légèrement (44,7 % contre 45,6 % le mois précédent).
La part de ceux qui s'attendent à ce qu'il y ait « plus d'emplois » dans six mois augmente (20,0 % contre 14,2 % le mois précédent), et les ménages sont moins nombreux à craindre qu'il y ait « moins d'emplois » dans six mois (25,2 % contre 32,5 %).
Les ménages sont moins inquiets quant à l'évolution de leurs revenus dans les six prochains mois, la part de ceux qui anticipent une baisse se réduisant (17,7 % contre 21,4 % le mois précédent) et la part de ceux qui espèrent une hausse s'accroissant (10,2 % contre 8,3 %).