Rechercher
Rechercher

CD, DVD - Un peu plus de...

Parce que nos hommes le valent bien

Il n'y a qu'à les regarder s'étriper quand ils parlent des élections, pour savoir combien nos hommes ont le sang chaud. Ils s'emportent, se querellent, s'entre-tuent sur le moindre sujet d'actualité. Les veines du cou gonflent, leurs traits se tirent, leurs visages s'empourprent, leur ton monte et ils sont animés d'une flamme tel un Sylvester Stallone haletant, la gueule en sang, le poing levé, dans un dernier combat de boxe. « Adrieeeeeenne ». Quel que soit le bord auquel il appartient, l'homme libanais a toujours raison. Et sa femme adore. Elle le soutient, l'encourage, le défend. Le Libanais est une espèce à part. Une sorte de mélange harmonieux entre une brute épaisse, un dandy stylé et un jaggal de première. Un croisement de Torgal et de Largo Winch. Un cocktail séduisant, quel que soit son physique. Ingrat ou pas. Nos hommes ont le sang chaud, épais et robuste. Ils s'excitent au moindre accroc quand ils sont au volant. Même l'agneau, le plus doux, le plus gentil, le plus peaceful de nos Libanais devient une vraie bête à tuer si on lui coupe la route ou lui fait une queue de poisson. Son corps se tend, ses yeux sortent de leurs orbites et son vocabulaire devient aussi irrévérencieux que celui de Bigard. Invectives véhémentes dans un Libanais qui feraient rougir Jerry Springer. Un vrai macho. Comme on les aime. Car dans les bras d'un homme pareil, on ne peut que se sentir en sécurité. Lovée par cette toute puissance qui fait naître en nous un sentiment exquis : rien ne peut nous arriver... Quoi qu'il advienne. Et advienne que pourra. Et malgré tout ce que l'on peut dire ou penser de nos hommes, ils sont d'une fidélité exemplaire... en amitié. Quelles que soient les circonstances, ils le prouvent jour après jour. Des mariages aux condoléances, en passant par tous les aléas de la vie, ils sont là. Les uns pour les autres. Assurant comme personne une présence, un mot, un geste. Le geste. Parlons-en d'ailleurs. Le Libanais est un as en la matière. Il ouvre la porte de la voiture, achète une fleur au petit garçon posté devant la porte du restaurant, dégaine son briquet pour allumer une cigarette et paye le dîner. Même si ses intentions ne sont pas feintes. Jamais oh non, jamais un homme ne laissera une femme payer. Ni lors d'un tête-à-tête, ni même à une soirée en groupe. À moins que vous ne soyez tombée sur un pingre de première. Mais il y en a peu. Car Le libanais est généreux. Généreux de ses sentiments, généreux de son corps, généreux du verbe. Il se donne. Il aime se donner. Un peu trop parfois. Et c'est ce qui fait son charme. Il drague toujours un peu trop, utilise beaucoup de superlatifs, se montre souvent très entreprenant. Il sort avec beaucoup de filles, entretient plusieurs femmes. Il offre le même bijou à son officielle et à sa maîtresse. C'est qu'il aime venir en aide aux âmes esseulées. C'est le pourquoi du comment le plus explicite de la terre. Il aime, le Libanais, s'occuper de la veuve (Cliquot) et de l'orphelin, donner du temps, promettre (monts et merveilles). Aimer tout simplement. Il aime sa mère, sa sœur, sa grand-mère, ses tantes, ses petites cousines. Il les entoure d'affection, de tendresse. Il les embrasse et bien étreint. Il aime tout le monde le Libanais. Il est cordial, familier, avenant. Il tape la main du voiturier, fait une accolade au serveur, cligne de l'œil à son coiffeur. Il vient au secours de n'importe qui. Aide une femme dont le pneu est crevé. Accourt lors d'un accident de la route. Emmène un touriste à sa destination. L'invite à boire un café. Lui explique les tragédies de la guerre. Comment il a combattu (ou pas). Il n'a peur de rien le Libanais. Il en a trop vu pour se laisser gagner par la crainte ou l'anxiété, le trac ou quelconque frayeur. Il est fort le Libanais. Rien ne le brise. Rien ne le fait plier. Pas même le regard d'une femme. Il ose. Tente. Entreprend sans hésitation. Quoi qu'il arrive, il ne reculera pas. Il est séduisant le Libanais. Et séducteur. Les femmes en sont folles. Et pas seulement les Libanaises. Les Occidentales craquent aussi. Elles fondent devant cet homme que les Libanaises cherchent à conquérir. Ce jaggal en puissance qui leur rappelle le beau parleur italien, le Français raffiné et l'Espagnol sensuel. Nos hommes le valent bien ce qualificatif de play-boy. Ils le méritent et l'entretiennent avec brio. Et on les mérite nos hommes, nous « pauvres diables que nous sommes ».
Il n'y a qu'à les regarder s'étriper quand ils parlent des élections, pour savoir combien nos hommes ont le sang chaud. Ils s'emportent, se querellent, s'entre-tuent sur le moindre sujet d'actualité. Les veines du cou gonflent, leurs traits se tirent, leurs visages s'empourprent, leur ton monte et ils sont animés d'une flamme tel un Sylvester Stallone...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut