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Sport

Coupe de l’UEFA : le Werder Brême entretient les doutes allemands

Même si le Werder Brême a poussé le Shakhtar Donetsk jusqu'à la prolongation (2-1), sa défaite en finale de la Coupe de l'UEFA a vite paru inéluctable et devrait conforter le complexe d'infériorité que nourrit le football allemand depuis 2001.
Dans son analyse d'après-match, Klaus Allofs a bien sûr rappelé que son équipe était privée de trois titulaires avec Diego et Hugo Almeida, suspendus, et Per Mertesacker, blessé.
Le directeur sportif brêmois a également évoqué la répétition des matches, avant de concéder que « le Werder n'avait pas fait ce qu'il fallait pour gagner cette finale ».
« On ne méritait pas de perdre, mais le Shakhtar était la meilleure équipe sur le terrain », a renchéri Torsten Frings.
À Istanbul, l'international allemand a concédé sa troisième défaite dans un grand rendez-vous après ses revers avec l'équipe d'Allemagne en finale de la Coupe du monde 2002 (2-0 face au Brésil) et de l'Euro 2008 (1-0 face à l'Espagne).
Depuis le sacre du Bayern Munich en 2001 en Ligue des champions, le football allemand, que ce soit ses clubs et sa Nationalmannschaft, attend son premier trophée de prestige.

Oligarques, cheikhs
Même si la victoire du Shakhtar et de son président milliardaire Rinat Akhmetov va sans doute faire rager Uli Hoeness, le dirigeant du Bayern Munich qui ne manque pas une occasion de critiquer les oligarques, cheikhs et autres présidents sans souci du lendemain, elle confirme que la Bundesliga ne peut plus suivre le rythme effréné et dispendieux de la course aux transferts.
Le Werder va sans doute le mesurer plus que tout autre : après trois saisons dans le nord de l'Allemagne, son meneur brésilien Diego, qui lui a tant manqué à Istanbul, va probablement faire ses valises pour la Juventus Turin.
Après cinq campagnes consécutives en Ligue des champions, Brême, qui réalise avec sa 10e place sa plus mauvaise saison en championnat d'Allemagne depuis 1999, peut encore se frayer un chemin en Europa League en remportant la finale de la Coupe d'Allemagne le 30 mai.
Mais de là à faire à nouveau trembler la Juve ou le Barça en C1 avec un budget de 48 millions d'euros et sans Diego...
« Cette finale était peut-être une chance unique », a murmuré le Brésilien Naldo alors que ses compatriotes Willian, Ilsinho et Luiz Adriano brandissaient la Coupe de l'UEFA, en attendant, dit-on, une prime de 400 000 euros promise par leur président.
Même si le Werder Brême a poussé le Shakhtar Donetsk jusqu'à la prolongation (2-1), sa défaite en finale de la Coupe de l'UEFA a vite paru inéluctable et devrait conforter le complexe d'infériorité que nourrit le football allemand depuis 2001.Dans son analyse d'après-match, Klaus Allofs a bien sûr rappelé que son...
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