L'édition 2009 de Roland-Garros s'inscrira dans la continuité des précédentes malgré les changements intervenus à la Fédération française de tennis, a déclaré hier Gilbert Ysern, nommé directeur du tournoi en février.
« En 2009, on est dans la continuité. Ce tournoi, ce n'est ni moi ni Jean Gachassin (le nouveau président de la FFT élu début février) qui l'avons organisé », a dit Ysern, également directeur général de la FFT depuis mi-avril, lors d'une conférence de presse.
« De toute façon, on ne va pas révolutionner le tournoi. »
Le principal sujet de préoccupation de la nouvelle équipe dirigeante porte sur l'extension du stade et la couverture du central.
« L'extension est le gros dossier sur lequel nous devons avancer. On manque d'espace, c'est ce qui nous pénalise et toutes les critiques reviennent à ça. Finalement, je retrouve un tournoi assez semblable que celui qui j'ai quitté il y a 10 ans, alors que les autres tournois ont su évoluer », a précisé cet ancien juge arbitre à Reuters.
« Une fédération, pas une boîte privée »
Pour Gilbert Ysern, Roland-Garros, deuxième tournoi du grand chelem de l'année, doit recentrer son image sur le sport et non plus sur l'aspect commercial.
« Roland-Garros est sans doute trop attaché à une image de business, plus qu'à celle de l'un des plus grands événements sportifs. Nous sommes une fédération, pas une boîte privée », a-t-il rappelé.
« Au bout du compte, le tournoi ne rapporte rien, il permet de faire vivre notre sport en France et c'est là notre mission. L'argent est un moyen et pas un but, peut-être faut-il corriger le message que l'on envoyait. »
Gilbert Ysern juge que les effets de la crise économique seront moins douloureux pour une épreuve comme Roland-Garros que pour d'autres de moindre importance.
« Les gros sont toujours moins exposés. Les investissements dans le sport peuvent être coupés, mais une entreprise partenaire de Roland-Garros coupera ailleurs que là. De plus, nos partenariats sont pluriannuels et actuellement en cours », a-t-il dit.
« En revanche, nous avons eu un peu plus de difficultés sur la commercialisation de nos opérations de relations publiques. Il y a une petite baisse de chiffre d'affaires là-dessus, mais c'est marginal. »
« Des contrôles plus ciblés, moins mécaniques »
Sur le front de la lutte antidopage, les modalités des contrôles qui seront effectués durant la quinzaine de la Porte d'Auteuil, à partir de dimanche, sont en discussion.
« L'AFLD (Agence française de lutte contre le dopage) et l'ITF (Fédération internationale de tennis) sont actuellement en discussion. C'est en train d'être finalisé. L'idée est qu'il y aura plus de contrôles, plus ciblés et moins mécaniques », a expliqué Gilbert Ysern, rappelant qu'auparavant, seuls les perdants étaient systématiquement contrôlés au fil des tours.
Ce système avait ainsi laissé l'Argentin Mariano Puerta atteindre la finale du tournoi en 2005, avant que le contrôle effectué après l'ultime rencontre de la quinzaine ne montre une pratique dopante pour laquelle il a depuis été suspendu.
« Tout système qui tend à être prévisible n'est pas souhaitable. L'idée est donc plus de ciblage, plus d'aléatoire et en plus grand nombre. »
Gilbert Ysern a précisé que les contrôles seraient à la fois sanguins et urinaires et que les analyses seraient effectuées par le laboratoire de Montréal, dans le cadre d'un accord entre l'ITF, la WTA et l'ATP.
Au niveau sportif, la victoire de Roger Federer dimanche en finale du Masters 1000 de Madrid sur Rafael Nadal, qui vise cette année un cinquième titre Porte d'Auteuil, relance l'intérêt du grand public.
« Psychologiquement, ça le met en confiance. On l'a peut-être enterré un peu vite et Federer a incontestablement marqué des points. Mais si Nadal gagnait, nous aurions un grand champion qui aurait définitivement écrit une page de son sport », a conclu Gilbert Ysern.
« En 2009, on est dans la continuité. Ce tournoi, ce n'est ni moi ni Jean Gachassin (le nouveau président de la FFT élu début février) qui l'avons organisé », a dit Ysern, également directeur général de la FFT depuis mi-avril, lors d'une conférence de presse.
« De toute façon, on ne va pas révolutionner le tournoi. »
Le principal sujet de préoccupation de la nouvelle équipe dirigeante porte sur l'extension du stade et la couverture du central.
« L'extension est le gros dossier sur lequel nous devons avancer. On manque d'espace, c'est ce qui nous pénalise et toutes les critiques reviennent à ça. Finalement, je retrouve un tournoi assez semblable que celui qui j'ai quitté il y a 10 ans, alors que les autres tournois ont su évoluer », a précisé cet ancien juge arbitre à Reuters.
« Une fédération, pas une boîte privée »
Pour Gilbert Ysern, Roland-Garros, deuxième tournoi du grand chelem de l'année, doit recentrer son image sur le sport et non plus sur l'aspect commercial.
« Roland-Garros est sans doute trop attaché à une image de business, plus qu'à celle de l'un des plus grands événements sportifs. Nous sommes une fédération, pas une boîte privée », a-t-il rappelé.
« Au bout du compte, le tournoi ne rapporte rien, il permet de faire vivre notre sport en France et c'est là notre mission. L'argent est un moyen et pas un but, peut-être faut-il corriger le message que l'on envoyait. »
Gilbert Ysern juge que les effets de la crise économique seront moins douloureux pour une épreuve comme Roland-Garros que pour d'autres de moindre importance.
« Les gros sont toujours moins exposés. Les investissements dans le sport peuvent être coupés, mais une entreprise partenaire de Roland-Garros coupera ailleurs que là. De plus, nos partenariats sont pluriannuels et actuellement en cours », a-t-il dit.
« En revanche, nous avons eu un peu plus de difficultés sur la commercialisation de nos opérations de relations publiques. Il y a une petite baisse de chiffre d'affaires là-dessus, mais c'est marginal. »
« Des contrôles plus ciblés, moins mécaniques »
Sur le front de la lutte antidopage, les modalités des contrôles qui seront effectués durant la quinzaine de la Porte d'Auteuil, à partir de dimanche, sont en discussion.
« L'AFLD (Agence française de lutte contre le dopage) et l'ITF (Fédération internationale de tennis) sont actuellement en discussion. C'est en train d'être finalisé. L'idée est qu'il y aura plus de contrôles, plus ciblés et moins mécaniques », a expliqué Gilbert Ysern, rappelant qu'auparavant, seuls les perdants étaient systématiquement contrôlés au fil des tours.
Ce système avait ainsi laissé l'Argentin Mariano Puerta atteindre la finale du tournoi en 2005, avant que le contrôle effectué après l'ultime rencontre de la quinzaine ne montre une pratique dopante pour laquelle il a depuis été suspendu.
« Tout système qui tend à être prévisible n'est pas souhaitable. L'idée est donc plus de ciblage, plus d'aléatoire et en plus grand nombre. »
Gilbert Ysern a précisé que les contrôles seraient à la fois sanguins et urinaires et que les analyses seraient effectuées par le laboratoire de Montréal, dans le cadre d'un accord entre l'ITF, la WTA et l'ATP.
Au niveau sportif, la victoire de Roger Federer dimanche en finale du Masters 1000 de Madrid sur Rafael Nadal, qui vise cette année un cinquième titre Porte d'Auteuil, relance l'intérêt du grand public.
« Psychologiquement, ça le met en confiance. On l'a peut-être enterré un peu vite et Federer a incontestablement marqué des points. Mais si Nadal gagnait, nous aurions un grand champion qui aurait définitivement écrit une page de son sport », a conclu Gilbert Ysern.
L'édition 2009 de Roland-Garros s'inscrira dans la continuité des précédentes malgré les changements intervenus à la Fédération française de tennis, a déclaré hier Gilbert Ysern, nommé directeur du tournoi en février.« En 2009, on est dans la continuité. Ce tournoi, ce n'est ni moi ni Jean Gachassin (le nouveau président de la FFT élu début février) qui l'avons organisé », a dit Ysern, également directeur général de la FFT depuis mi-avril, lors d'une conférence de presse.« De toute façon, on ne va pas révolutionner le tournoi. »Le principal sujet de préoccupation de la nouvelle équipe dirigeante porte sur...