Contempler une peinture de Malgorzata Paszko, c'est laisser son regard se perdre dans un entrelacs d'ombres, de lumière et de reflets verdoyants. C'est retrouver la quiétude et l'apaisement d'une véritable pause au bord de l'eau. Celle des étangs, à la surface calme et au miroitement réfléchissant les couleurs du ciel et du feuillage environnant.
Cette impression d'inspirer une bouffée de bien-être est, certes, délivrée par le grand format des peintures exposées, mais elle provient surtout de la virtuosité de cette artiste polonaise, installée en France depuis plusieurs décennies et dont les œuvres font aujourd'hui partie de différentes collections publiques en France, comme le Fonds national d'art contemporain ou le musée Picasso d'Antibes...
Un pinceau qui sait exprimer au moyen d'une peinture très diluée, déposée par touches subtiles, aussi bien la dense chaleur d'un mois d'été écrasé de soleil (dans une toile tout simplement intitulée Août, que la vibration de l'air presque tangible, et au jeu d'ombres et de lumière qui va jusqu'à déformer le feuillage des arbres) que la délicate poésie d'une végétation printanière se reflétant sur la transparente surface de l'eau.
Différentes explorations
Des arbres, des fragments de ciel, la lumière et l'eau : voilà en somme les quatre éléments de ce nouveau travail de Malgorzata Paszko qui, pour faire preuve d'un admirable brio dans la représentation des Reflets et lumières (titre de la présente exposition), n'en maîtrise pas moins l'art du portrait comme celui des scènes d'intérieur. Deux thématiques de son œuvre précédemment présentées (en 2002 et 2005) à Beyrouth par la même galerie et qui témoignent du talent de cette artiste à se renouveler, « et tout en gardant une même technique, à remettre en question ses acquis et repartir vers d'autres explorations », indique Alice Mogabgab. Laquelle divise d'ailleurs cet accrochage en trois volets : les techniques mixtes sur grand format consacrées aux paysages renversés ou à effet de négatif photographique obtenu par « cette lumière qui vient de derrière », ainsi que l'explique la galeriste. Les encres sur papier marouflé reprenant, en noir sur blanc façon estampe japonaise, un élément agrandi des paysages précités. Et, en troisième lieu, les diptyques, en petit format, de ces mêmes paysages renversés, mais cette fois traités différemment. Sur la partie haute de ces petites peintures à l'huile, travaillées en pâte épaisse directement appliquée sur le support en bois : une représentation d'un coin de nature... Dont le reflet, sur la toile du bas, est peint à la laque, en ondoiement de nuances aquatiques. Des œuvres aux procédés et supports mixtes et à la matière très concentrée. Et qui délivrent ici une impression de puissance, de force presque charnelle...
* rue Achrafieh, imm Karam, 1er étage. Horaires d'ouverture : du lundi au samedi, de 10h à 19h. Tél. 03/210424.
Cette impression d'inspirer une bouffée de bien-être est, certes, délivrée par le grand format des peintures exposées, mais elle provient surtout de la virtuosité de cette artiste polonaise, installée en France depuis plusieurs décennies et dont les œuvres font aujourd'hui partie de différentes collections publiques en France, comme le Fonds national d'art contemporain ou le musée Picasso d'Antibes...
Un pinceau qui sait exprimer au moyen d'une peinture très diluée, déposée par touches subtiles, aussi bien la dense chaleur d'un mois d'été écrasé de soleil (dans une toile tout simplement intitulée Août, que la vibration de l'air presque tangible, et au jeu d'ombres et de lumière qui va jusqu'à déformer le feuillage des arbres) que la délicate poésie d'une végétation printanière se reflétant sur la transparente surface de l'eau.
Différentes explorations
Des arbres, des fragments de ciel, la lumière et l'eau : voilà en somme les quatre éléments de ce nouveau travail de Malgorzata Paszko qui, pour faire preuve d'un admirable brio dans la représentation des Reflets et lumières (titre de la présente exposition), n'en maîtrise pas moins l'art du portrait comme celui des scènes d'intérieur. Deux thématiques de son œuvre précédemment présentées (en 2002 et 2005) à Beyrouth par la même galerie et qui témoignent du talent de cette artiste à se renouveler, « et tout en gardant une même technique, à remettre en question ses acquis et repartir vers d'autres explorations », indique Alice Mogabgab. Laquelle divise d'ailleurs cet accrochage en trois volets : les techniques mixtes sur grand format consacrées aux paysages renversés ou à effet de négatif photographique obtenu par « cette lumière qui vient de derrière », ainsi que l'explique la galeriste. Les encres sur papier marouflé reprenant, en noir sur blanc façon estampe japonaise, un élément agrandi des paysages précités. Et, en troisième lieu, les diptyques, en petit format, de ces mêmes paysages renversés, mais cette fois traités différemment. Sur la partie haute de ces petites peintures à l'huile, travaillées en pâte épaisse directement appliquée sur le support en bois : une représentation d'un coin de nature... Dont le reflet, sur la toile du bas, est peint à la laque, en ondoiement de nuances aquatiques. Des œuvres aux procédés et supports mixtes et à la matière très concentrée. Et qui délivrent ici une impression de puissance, de force presque charnelle...
* rue Achrafieh, imm Karam, 1er étage. Horaires d'ouverture : du lundi au samedi, de 10h à 19h. Tél. 03/210424.
Contempler une peinture de Malgorzata Paszko, c'est laisser son regard se perdre dans un entrelacs d'ombres, de lumière et de reflets verdoyants. C'est retrouver la quiétude et l'apaisement d'une véritable pause au bord de l'eau. Celle des étangs, à la surface calme et au miroitement réfléchissant les couleurs du ciel et du...
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