"Du côté syrien, il y a une grande volonté et de bonnes intentions, je vois qu'ils ont le désir de faire des progrès" dans les négociations indirectes avec Israël pour lesquelles la Turquie est intermédiaire, a déclaré M. Gül à des journalistes avant son départ.
"Le président Assad est dans un état d'esprit très positif à propos de ces négociations et c'est très important", a ajouté le président turc.
"Je comprends que les Syriens suivent de très près les messages adressés par le président américain Barack Obama. Ils ont vraiment envie de parvenir à une conclusion" des négociations au Proche-Orient, a poursuivi M. Gül.
Il a qualifié le Premier ministre israélien de droite Benjamin Netanyahu d'"homme politique pragmatique" et M. Gül a indiqué qu'il avait expliqué à M. Assad qu'il fallait être patient vis-à-vis du nouveau gouvernement israélien pour une reprise des négociations.
Si on arrivait à un accord dans les négociations entre Israël et la Syrie, bien évidemment, ça aurait un "impact énorme" sur les négociations israélo-palestiniennes, a ajouté le président Gül.
Les pourparlers indirects de paix entre la Syrie et Israël ont été suspendus en décembre après l'offensive de l'armée israélienne à Gaza.
Le président turc est accompagné de son ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu et d'hommes d'affaires, lors de cette visite destinée à consolider les liens bilatéraux.
Recevant le président Gül, le président syrien Bachar el-Assad s'est déclaré vendredi soir prêt à reprendre des négociations indirectes avec Israël, tout en imputant à l'État hébreu la responsabilité du blocage.
"Nous ne pouvons pas parler de date, il n'y a pas de partenaire. Lorsque le partenaire sera prêt, nous pouvons alors fixer une date pour reprendre les négociations de paix", a ajouté M. Assad.
"Du côté syrien, il y a une grande volonté et de bonnes intentions, je vois qu'ils ont le désir de faire des progrès" dans les négociations indirectes avec Israël pour lesquelles la Turquie est intermédiaire, a déclaré M. Gül à des journalistes avant son départ.
"Le président Assad est dans un...
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