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Moyen Orient et Monde - Iran

Roxana Saberi en court séjour à Vienne

La journaliste irano-américaine Roxana Saberi, libérée d'une prison iranienne le 11 mai, est arrivée par avion de Téhéran hier à Vienne. « Je vais passer quelques jours à Vienne, car c'est un lieu calme et relaxant », a-t-elle déclaré à l'AFP peu après son arrivée, sans donner de précision sur la durée de son séjour, ni sur la date de son retour aux États-Unis.
Elle était accompagnée de son père, sa mère et son frère. Après quelques jours à Vienne, « nous allons rentrer aux États-Unis, nous sommes tellement contents d'être sortis de tout cela », a précisé son père, Reza Saberi.
Roxana Saberi, 32 ans, sans foulard sur la tête et le visage pâle et fatigué, a également indiqué à l'AFP que l'une des raisons de son séjour à Vienne était le rôle joué par l'ambassadeur d'Autriche en Iran, Michael Postl dans sa libération : « Il a été d'une grande aide et je voudrais le remercier », a-t-elle précisé. Le ministère autrichien des Affaires étrangères a confirmé hier l'engagement actif du diplomate en faveur de la libération de la journaliste. L'Autriche, qui entretient des liens réguliers avec l'Iran, dispose « d'un vaste réseau de contacts » dans ce pays ce qui « a grandement contribué à l'obtention de sa libération », a souligné le porte-parole du ministère, Peter Launsky-Tieffenthal. Roxana Saberi s'est contentée de dire qu'elle et sa famille séjourneraient à Vienne chez des amis, ce qui a été confirmé par le porte-parole. À l'aéroport de Vienne, la journaliste irano-américaine a ajouté qu'elle allait « bientôt raconter ce qui s'est passé » en Iran, les raisons de son arrestation, de sa détention pendant trois mois et de sa condamnation. « On a écrit beaucoup de choses mais moi seule sais ce qui s'est vraiment passé », a-t-elle souligné.
Arrêtée fin janvier, elle avait été condamnée le 13 avril par le Tribunal révolutionnaire à huit ans de prison pour espionnage au profit des États-Unis. En appel, la peine a été réduite à deux ans avec sursis. Le verdict initial avait suscité des condamnations dans le monde et des appels à sa libération, notamment du président américain Barack Obama. Selon l'un de ses avocats, Me Saleh Nikbakhtde, elle a été accusée d'espionnage après avoir obtenu un rapport secret de la présidence iranienne sur la guerre en Irak. Selon son autre avocat, Me Abdolsamad Khoramshahi, la peine a été réduite en appel à deux ans de prison avec sursis parce qu'elle n'avait pas du tout utilisé ce rapport.
La journaliste irano-américaine Roxana Saberi, libérée d'une prison iranienne le 11 mai, est arrivée par avion de Téhéran hier à Vienne. « Je vais passer quelques jours à Vienne, car c'est un lieu calme et relaxant », a-t-elle déclaré à l'AFP peu après son arrivée, sans...

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