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Cinema-

Au théâtre Montaigne, CCF

« La ville, c'est la fiction », du 13 au 29 mai.
La ville, c'est la fiction, c'est la nécessité de la fiction... » (Jean-Luc Godard).
Dans le cadre « Regards-sur-ville », qui regroupe rencontres, conférences, lectures et cinéma, une série de films sont proposés au CCF. Bénédicte Haze, chargée de mission cinéma, explique la démarche : «  La question de la ville a cela de passionnant au cinéma, c'est qu'elle interpelle non seulement au niveau thématique, mais esthétique. Nous sommes donc partis de l'idée que la ville n'était pas un décor de plus, accidentel, mais un personnage à part entière à qui certains cinéastes ont réservé une place de choix. »
La programmation s'ouvre sur trois pistes :
La singularité du prisme des auteurs par les « Regards contemporains », section consacrée à cinq auteurs ou couples de cinéastes d'avant-garde dont les regards nous apparaissent aiguisés sur la forme des villes : Joanna Hadjithomas et Khalil Joreige, José Luis Guerin, Vincent Dieutre, Olivier Assayas et Ghassan Salhab.
Les villes imaginaires au cinéma dans la section « Ville fiction », consacrée aux sciences-fictions ludiques et réflexives.
La souplesse de la forme courte dans la sélection « Les arpenteurs », section regroupant deux séries de courts-métrages, une classique et une contemporaine.          

Ce soir à 20h30, film d'ouverture : Autour de la maison rose, de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige (1999).
 La guerre est terminée. Dans un vieux quartier populaire de Beyrouth trône un vieux palais du nom de la Maison rose qui abrite deux familles. Cette maison agit comme un miroir déformant d'une certaine réalité. Ven

Vendredi 15 mai à 20h00, « Les Arpenteurs », courts-métrages.
- 200 000 Fantômes,  de Jean Gabriel Periot, 10 mn, sans paroles.
Sur le Hiroshima de 1914 à 2006.   
- Obras, de Hendrick Dussolier, 12 mn, sans paroles.
 Déambulation poétique à travers les mutations urbaines et historiques de la ville de Barcelone.  Samedi
- L'Ondée, de David Coquart-Dassaut, 8 mn, animation, sans paroles.  
Ce film évoque le naufrage d'une ville qui, dressée sous les assauts répétés de la pluie, voit ses habitants sombrer en son sein.    
- Mur, de Benjamin d'Aoust, 10 mn, sans paroles.
 Une enfant joue avec une petite balle contre un mur et produit un rythme qui est perturbé par un autre plus étouffé.
- Brises, d'Enrique Ramirez, 13 mn, espagnol.
Mémoire d'un lieu qui fût le scénario du coup d'État militaire au Chili.
- Le pont n'est plus là, de Tsai Ming-Liang, 22 mn, mandarin.
Une jeune femme désorientée erre à la recherche d'un pont qui enjambe une artère de Taipei envahie par la circulation automobile.    

Lundi 18 mai, 20h00, En contrucciòn, de José Luis Guerin.
La caméra essaye de comprendre, à travers une construction immobilière, les habitants de ce quartier. Le film montre comment la mutation du paysage urbain implique une modification du paysage humain d'un quartier.    

Mardi 19 mai, 20h00, Dans la ville de Sylvia, de José Luis Guerin.
 Un homme retourne à Strasbourg à la recherche de Sylvia et sa quête se transformera en une déambulation dans les rues. 

Mercredi 20 mai, 20h00, cycle «Vincent Dieutre».
- Paris-Beyrouth. La capitale libanaise filmée en six minutes et en version française par le cinéaste.
- Entering Indifference. Film de vingt minutes sur l'hiver de l'amour.  
- Rome désolée. Rome dans les années 80.
« La ville, c'est la fiction », du 13 au 29 mai. La ville, c'est la fiction, c'est la nécessité de la fiction... » (Jean-Luc Godard).Dans le cadre « Regards-sur-ville », qui regroupe rencontres, conférences, lectures et cinéma, une série de films sont proposés au CCF....

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