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Moyen Orient et Monde

Sfeir : La religion rend les gens optimistes

Le patriarche maronite Nasrallah Sfeir, qui s'était déplacé à Amman pour recevoir le pape en Terre sainte, s'est dit satisfait de la visite pontificale. Dans une interview exclusive accordée à L'Orient-Le Jour dans l'avion qui le ramenait à Beyrouth, le cardinal a parlé d'une visite « réussie » et rappelé que la religion devait rendre les gens optimistes, surtout au Moyen-Orient.

Quelles sont vos impressions générales au retour de cette visite très attendue ?
Je crois que c'était une visite réussie, parce que le saint-père a été très bien reçu, à la fois par le roi, les politiciens et le peuple. Et puis je crois qu'il a donné quelques discours que tout le monde a écouté avec ferveur. Je pense que l'impression qui a été donnée par cette visite, c'est que tout le peuple voulait bien recevoir le saint-père... D'autant plus que c'était la première visite qu'il faisait dans ce pays. »

Il s'agissait d'une visite spirituelle mais aussi politique. Quel est aujourd'hui le rôle de la religion dans la diplomatie du Moyen-Orient ?
« La religion rend les gens beaucoup plus optimistes et raisonnables. Le pape souhaite la paix à tout le monde, d'autant plus que cette région est mouvementée, surtout pour des raisons politiques. »
Avez-vous discuté avec Benoît XVI ? Quel message rapportez-vous de sa part aux Libanais ?
« Oui, je me suis entretenu avec lui. Il n'y a pas de visite prévue chez nous pour bientôt.
Le pape a parlé des chrétiens en général et des populations de cette partie du monde. Ici comme ailleurs, il faut qu'il y ait une bonne entente entre les différentes composantes du pays, surtout entre musulmans et chrétiens.
La situation au Liban laisse à désirer, ces temps-ci. C'est inquiétant. Et puis on voudrait bien que les chrétiens du Liban et les chrétiens du Proche-Orient portent un message à tout le monde, mais malheureusement, jusqu'ici, les chrétiens du Liban, surtout, ne s'entendent pas entre eux... Alors il faut qu'ils puissent s'entendre avec tout le monde. »

Êtes-vous optimiste quant à l'avenir proche de la situation politique libanaise ?
« Je dois être optimiste. Les chrétiens libanais comme les autres chrétiens doivent avoir foi en leur religion, dans le Christ lui-même, en l'Église, et il faut qu'ils pratiquent les préceptes de l'Église. Ils pourraient certainement vaincre toutes les difficultés qu'ils rencontrent.
Le résultat des élections dépendra du peuple libanais. Mais on préférerait que ceux qui ont une pensée mûre et qui croient au Liban et à la paix en ce pays viennent au pouvoir. »
Le patriarche maronite Nasrallah Sfeir, qui s'était déplacé à Amman pour recevoir le pape en Terre sainte, s'est dit satisfait de la visite pontificale. Dans une interview exclusive accordée à L'Orient-Le Jour dans l'avion qui le ramenait à Beyrouth, le cardinal a parlé d'une visite « réussie » et rappelé...
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