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Lifestyle

Quelqu'un m'a dit...

Des bisous, grippe porcine ou pas...

La grippe porcine n'a pas encore touché le Liban, mais la pandémie peut être imminente et le virus imprévisible, alors « renoncez je vous prie aux embrassades... mettons un terme à la tradition sociale du baiser », avait dit le ministre de la Santé, Mohammad Khalifé. Mais il ne l'a pas fait. Au dîner qu'il a offert à l'Eau-de-Vie de l'hôtel Phoenicia, en l'honneur de Peter Dorman, président de l'Université américaine de Beyrouth et grand égyptologue, Khalifé a accueilli une centaine de convives avec le rituel immuable de chez nous : grandes accolades et embrassades. Dure, dure de se défaire des vieilles habitudes !
Dorman le sait. Arrière petit-fils du fondateur de l'AUB, Daniel Bliss, il est né à Beyrouth, y a passé son enfance, son adolescence et s'est imprégné de la langue et des coutumes du pays... Il a dû certainement en parler, au cours de ces agapes, avec le Premier ministre Fouad Siniora, le commandant de l'armée Jean Kahwagi, Walid et Nora Joumblatt, Randa Berry, les ministres Tarek Mitri, Faouzi Salloukh, Ghazi Aridi, Waël Bou Faour et leurs épouses, ainsi que Ali Ghandour et Farouk Jabre, membres du Board of Trustees de l'AUB.

... Souvenirs d'Albright

Le même soir, à l'autre bout de la ville, plus exactement à l'ambassade des États-Unis, un cocktail réunissait autour de l'ancienne secrétaire d'État américaine, Madeleine Albright, en mission d'observation préélectorale au Liban, un groupe de politiciens et politiciennes, dont Nayla Moawad et Reine Kantara, candidate à l'un des sièges de Tripoli. Les prochaines législatives étaient évidemment au menu, mais aussi la première visite d'Albright à Beyrouth, en 1997. L'évocation d'un épisode pur jus zahliote a provoqué chez les présents une véritable hilarité : du palais de Baabda, Albright annonce la levée de l'embargo qui frappe notre pays. La bonne humeur régnant ce jour-là, elle se promène dans les appartements privés d'Élias et Mouna Hraoui, s'arrête devant une série de photographies disposées sur un guéridon et demande : c'est qui ?
« Mes enfants et 11 petits-enfants », explique le chef de l'État, qui ajoute : « Et vous, combien en avez-vous ? » « Trois filles et deux petits-enfants », répond la secrétaire d'État. Très peu pour M. Hraoui, qui, aussitôt tâte le ventre de Mme Albright en demandant : « Ne seriez-vous pas enceinte par hasard ? »
Amusée par son franc-parler et sa transparence totale, Albright pouffe de rire et plante un baiser sur sa joue !

La baraka pour Yvonne ?

Tous les spots sont braqués sur la flamboyante Yvonne Abdel Baki. Peintre reconvertie dans la politique, elle avait quitté le Liban vers la fin des années 80 pour s'installer entre New York et Washington, avant de rejoindre son pays natal, l'Équateur, où elle fut nommée ministre du Commerce extérieur. De sources européennes sûres, l'attention des décideurs onusiens se focalise actuellement sur elle. Bénéficiant des quotas des pays asiatiques et latino-américains, et de solides relations sur la scène internationale, la pretty woman pourrait être nommée au poste de directrice générale de l'Unesco, à Paris.
Cofondatrice, avec Fadi Nahas, de l'association Act for Lebanon qui avait décroché l'Humanitarian Rose Award - décerné par The People's Princess Charity Foundation et initié à la mémoire de la princesse Diana -, il lui reste à surmonter les résistances machistes de l'Égypte qui mène campagne pour son ministre de la Culture, Farouk Husni. Si Yvonne Abdel Baki l'emporte, ce sera carrément la baraka ! Pour elle et pour le Liban.

Scène hilarante sur Seine

On the Road Again... Après quarante-quatre ans de scènes, 43 spectacles et une série de haltes qui lui ont permis de rencontrer son public à Genève, Paris, Montréal, Johannesburg, Santiago de Chili, Houston, Los Angeles, Conakry, Tunis, Dubaï et Madrid, Samy Khayat s'affiche à la mairie du 16e arrondissement de Paris. Ce sera pour après-demain soir, à l'invitation de l'association des anciens de Jamhour et de celle des anciens de l'USJ. Le roi du rire, trempé au vitriol, qui fait son miel de la politique libanaise, va sortir ses griffes, des griffes ironiques, nerveuses, servies par son génie de la narration, pour plonger les spectateurs dans trois décennies de troubles, d'événements et d'amères désillusions. « Mine de rien », l'humoriste fait de nos petits travers ses choux gras et nous tend un miroir déformant, piquant mais tellement vrai. Bravo Samy, on vous aime.
Des bisous, grippe porcine ou pas...La grippe porcine n'a pas encore touché le Liban, mais la pandémie peut être imminente et le virus imprévisible, alors « renoncez je vous prie aux embrassades... mettons un terme à la tradition sociale du baiser », avait dit le ministre de la Santé, Mohammad Khalifé. Mais il ne l'a...

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