Pour l'histoire, rappelons que Peter Pan enlève Wendy et ses frères. Il les conduit au pays imaginaire où il règne en maître sur les enfants abandonnés. La lutte contre le capitaine Crochet est sans merci. Une pièce bien enlevée, sympathique, chantée «en live» et menée par quatorze comédiens talentueux.
Mais voilà. Car il y a un hic. La salle du BIEL étant trop grande pour ce genre de théâtre, de nombreux spectateurs ont été dans l'impossibilité de voir et même d'entendre ce qui se passait sur une scène également jugée trop petite par rapport au reste. De nombreuses mamans outrées ont entraîné leurs enfants vers l'esplanade qui sépare la scène des premiers rangs et ont campé là. Certaines ont exigé d'être remboursées. Après un branle-bas de combat avec les agents de la sécurité, certains ont préféré quitter tout simplement les lieux.
Les aventures de Peter Pan, cet éternel enfant, sont décidément pleines de leçons : la vanité est un vilain défaut, l'orgueil ne paye pas, l'amour maternel est indispensable aux enfants, l'entraide et l'amitié triomphent toujours. Et, enfin, les petites salles de théâtre sont préférables aux grands hangars lorsqu'il s'agit d'un spectacle théâtral pour un public d'enfants.
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