Au programme de la soirée, quatre variantes de la musique turque.
De la musique médiévale et religieuse tout d'abord : chants soufis et airs ottomans incantatoires, interprétés et psalmodiés par une formation vocale et orchestrale (purement masculine) mêlant les instruments du takht oriental (qanun, darbouka, nay et oud) au violon et à la clarinette.
Ensuite, des chants classiques, fondés sur le maqâm, interprétés d'abord en solo par Belgin Gok, une artiste lyrique de la télévision nationale turque puis, en duo, avec Gokhen Tepe, autre star de la chanson et des feuilletons télévisés turcs, des chansons plus enlevées du répertoire
populaire.
Après un entracte d'une quinzaine de minutes, place à la musique instrumentale turque. Des airs traditionnels aux influences multiples (arabe, byzantine, tzigane, perse...), à ceux plus contemporains : des morceaux aux rythmes qui vont crescendo pour former un tourbillon festif, dominé par les accents aux consonances bédouines du nay et de la darbouka.
Enfin, clôture avec la fanfare de la marine nationale turque. Une quinzaine de musiciens en veste blanche et nœud papillon qui vont monter sur scène pour appuyer de leurs cuivres triomphant les musiciens du takht, et offrir une belle finale de marches militaires rythmées et d'hymnes ottomans.
Une soirée de près de trois heures qui aura offert au public libanais (ou plutôt libano-turc) un tour quasi complet de la musique turque ancienne et contemporaine. Mais un concert qui aurait certainement pu se passer de certaines longueurs.
Z.Z.
commentaires (0)
Commenter