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Lifestyle - Musique

Sliimy le « Mikadolescent » passe d’Internet à la cour des grands

Le premier album de l'artiste, « Paint Your Face », est sorti début avril.
« J'ai encore plein de choses à prouver », reconnaît timidement Sliimy, jeune chanteur stéphanois souvent comparé à Mika pour son look et sa pop colorée, et qui était en concert hier au Printemps de Bourges après avoir explosé sur Internet. « La comparaison avec Mika, c'est flatteur car il s'apparente à tout ce que j'aime dans la pop à l'anglaise, avec des artistes comme Lily Allen ou Kate Nash », explique à l'AFP le jeune homme, dont le premier album, Paint Your Face, est sorti début avril. Le rapprochement avec l'Américano-Libanais est évident à plus d'un titre. Comme lui, Sliimy chante en anglais une pop colorée, fraîche et exubérante. Et leur look est similaire, épaisses boucles brunes et vêtements flashy. Sliimy ou le « Mikadolescent » : une version juvénile de Mika, qui n'est pourtant son aîné que de cinq ans et demi (25 contre 20) et une silhouette dégingandée façon Mikado qui lui a valu son surnom (« slim » veut dire mince en anglais). « On ne peut pas résumer Mika à des boucles et un jean slim, je trouve qu'on fait quand même une musique différente. La comparaison ne m'agace pas pour l'instant, à moi de bosser et de prouver que je suis Sliimy », sourit-il, planqué derrière ses grosses Ray-Ban de vue.
La parution de Paint Your Face a été précédée par des mois de « buzz » sur Internet. Tout commence en septembre 2007 dans sa ville de Saint-Étienne, quand Sliimy (Yannis de son vrai prénom) met en ligne une première composition, bientôt suivie par d'autres. Il donne quelques petits concerts, dont certains à Paris où la major du disque Warner le repère l'été passé et lui fait signer un contrat. Les choses s'accélèrent fin 2008 avec sa reprise décalée de Womanizer de Britney Spears, qui séduit le Net, à commencer par le bloggueur de Hollywood Perez Hilton, et attire l'attention des médias. « Il faut que je prenne mes distances avec tout ce côté buzz, j'ai encore plein de choses à prouver au niveau de la scène, d'autant que je suis quelqu'un qui doute beaucoup », reconnaît-il. Il s'habitue petit à petit à son nouvel univers. Le Printemps de Bourges est son premier gros festival, avant les Eurockéennes de Belfort ou Rock en Seine ces prochains mois. « J'arrive avec de gros yeux d'enfant, parce que je ne connais pas tout ça », avoue-t-il.
Les à-côtés de son nouveau métier de chanteur sont eux aussi une découverte. Il se prête aux interviews avec une fraîcheur réjouissante (« Mes parents n'avaient pas une discothèque énorme, petit j'écoutais de la merde », dit-il sans détour) et s'étonne qu'un journal ait fait un gros titre sur son homosexualité. « ça m'a choqué, ça prouve que ça n'est pas encore accepté, parce que moi j'ai parlé de ça comme si je parlais de chocolats, de façon naturelle », souligne-t-il.
Yanis insiste sur le fait que Sliimy préexistait à son aventure musicale : « ça n'est pas un personnage ! J'ai ce surnom depuis le collège, je l'avais gardé pour éviter les autres du genre "Spaghetti". Et personne ne m'a collé des lunettes et une touffe sur la tête, j'étais comme ça. J'ai toujours été bizarre, même avant la musique ! »
« J'ai encore plein de choses à prouver », reconnaît timidement Sliimy, jeune chanteur stéphanois souvent comparé à Mika pour son look et sa pop colorée, et qui était en concert hier au Printemps de Bourges après avoir explosé sur Internet. « La comparaison avec Mika, c'est flatteur car il s'apparente...

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