La troupe de la Comédie-Française s'intéresse pour la deuxième fois depuis 2005 au théâtre de Lars Noren, cette fois en jouant Pur, une pièce passablement elliptique, riche de silences, que cet auteur dramatique suédois a lui-même mise en scène.
Quatre comédiens de la Maison de Molière interprètent cette œuvre à l'affiche du Théâtre du Vieux-Colombier à Paris jusqu'au 17 mai.
En scène, il y a deux couples de générations différentes: d'un côté, « la femme» et « l'homme », campés par Catherine Sauval et Christian Cloarec ; de l'autre, « elle » et « il », plus jeunes, incarnés par Françoise Gillard et Alexandre Pavloff.
Pur appartient à la catégorie des pièces dites « intimes » du Suédois par opposition à ses pièces « de société ».
« Cette pièce, explique Lars Noren (né en 1944) dans le programme de salle, fait partie d'un ensemble de pièces appelé Terminal, dont le thème est les débuts et les fins d'une relation, d'un mariage, d'une vie. »
Pur se déroule dans un espace blanc percé de deux grandes fenêtres et dépourvu de meubles (sinon une glace, une chaise, un carton abandonnés).
On comprend rapidement, à travers les répliques brèves des protagonistes, que le couple plus âgé s'en va et laisse la place à ses cadets. D'un côté est suggéré une vie passée et de l'autre une vie à venir.
Les protagonistes se croisent et révèlent, toujours en très peu de mots, ce qui en fait les obsède. Des similitudes de situations apparaissent. Lars Noren mélange habilement les répliques des deux couples dans lesquelles les non-dits, les silences abondent, ce qui ne facilite pas toujours la compréhension.
Mais après tout, Lars Noren prévient le spectateur dans le programme : « J'essaie de me débarrasser de toute préoccupation psychologique et sociale (...).
« J'essaie de me concentrer sur les choses dont on se souviendra au moment de mourir (...). C'est une pièce très simple et j'essaie de la rendre aussi nue et immobile que possible. C'est de la musique pure», ajoute-t-il. Ses quatre interprètes la jouent avec une totale neutralité.
Quatre comédiens de la Maison de Molière interprètent cette œuvre à l'affiche du Théâtre du Vieux-Colombier à Paris jusqu'au 17 mai.
En scène, il y a deux couples de générations différentes: d'un côté, « la femme» et « l'homme », campés par Catherine Sauval et Christian Cloarec ; de l'autre, « elle » et « il », plus jeunes, incarnés par Françoise Gillard et Alexandre Pavloff.
Pur appartient à la catégorie des pièces dites « intimes » du Suédois par opposition à ses pièces « de société ».
« Cette pièce, explique Lars Noren (né en 1944) dans le programme de salle, fait partie d'un ensemble de pièces appelé Terminal, dont le thème est les débuts et les fins d'une relation, d'un mariage, d'une vie. »
Pur se déroule dans un espace blanc percé de deux grandes fenêtres et dépourvu de meubles (sinon une glace, une chaise, un carton abandonnés).
On comprend rapidement, à travers les répliques brèves des protagonistes, que le couple plus âgé s'en va et laisse la place à ses cadets. D'un côté est suggéré une vie passée et de l'autre une vie à venir.
Les protagonistes se croisent et révèlent, toujours en très peu de mots, ce qui en fait les obsède. Des similitudes de situations apparaissent. Lars Noren mélange habilement les répliques des deux couples dans lesquelles les non-dits, les silences abondent, ce qui ne facilite pas toujours la compréhension.
Mais après tout, Lars Noren prévient le spectateur dans le programme : « J'essaie de me débarrasser de toute préoccupation psychologique et sociale (...).
« J'essaie de me concentrer sur les choses dont on se souviendra au moment de mourir (...). C'est une pièce très simple et j'essaie de la rendre aussi nue et immobile que possible. C'est de la musique pure», ajoute-t-il. Ses quatre interprètes la jouent avec une totale neutralité.
La troupe de la Comédie-Française s'intéresse pour la deuxième fois depuis 2005 au théâtre de Lars Noren, cette fois en jouant Pur, une pièce passablement elliptique, riche de silences, que cet auteur dramatique suédois a lui-même mise en scène.Quatre comédiens de la Maison de Molière interprètent...
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