À l'initiative de l'amicale des anciens élèves de l'Université Saint-Joseph et du Collège Notre-Dame de Jamhour et en collaboration avec l'Hôtel-Dieu de France et l'ambassade de Pologne au Liban, le père Andrezj Muszala, professeur à l'Académie pontificale de Cracovie, a donné une conférence sur « Les aspects éthiques de la fertilisation in vitro ». La conférence s'est tenue en présence de M. Tomasz Niegodzisz, ambassadeur de Pologne au Liban.
Partant du problème de la stérilité et du droit des parents à la descendance, le père Muszala a exposé les procédés de procréation médicalement assistée (PMA) allant de la fécondation in vitro à la fécondation in vivo, appelée aussi insémination artificielle, et relevant les côtés positifs et négatifs de chacun de ces procédés.
Il a évoqué le statut anthropologique du zygote et mis en relief les différentes théories qui le traitent, rappelant la position de l'Église qui considère l'embryon comme une personne humaine. Bien que cette dernière désapprouve la méthode de la fécondation in vitro, elle considère néanmoins que « tout enfant qui vient au monde devra cependant être accueilli comme un don vivant de la Bonté divine et éduqué avec amour ».
En ce qui concerne les problèmes posés par la stérilité, l'Église propose de remplacer l'insémination artificielle par l'adoption ou la « fécondité sociale et spirituelle ». Si elle comprend le besoin pour les parents d'avoir des enfants, elle ne peut accepter qu'ils en aient « à n'importe quel prix » !
Dans son intervention, le père Muszala s'est posé les questions suivantes : Est-ce que j'ai le droit de faire cela ? Est-ce que cette activité sert à la croissance ou à la satisfaction, au plaisir et à l'orgueil des chercheurs ? Sur quels critères dois-je fonder mon jugement moral ?
En plus de ses cours de bioéthique à l'Institut de bioéthique de Cracovie, le père Muszala participe à plusieurs travaux de recherche à Londres et à Paris. Il a à son actif plusieurs publications dont Les aspects éthiques de la génétique médicale, Médecine et globalisation, La biologie contemporaine et les enseignements de l'Église catholique, Encyclopédie de la bioéthique, Bioéthique à l'école.
Partant du problème de la stérilité et du droit des parents à la descendance, le père Muszala a exposé les procédés de procréation médicalement assistée (PMA) allant de la fécondation in vitro à la fécondation in vivo, appelée aussi insémination artificielle, et relevant les côtés positifs et négatifs de chacun de ces procédés.
Il a évoqué le statut anthropologique du zygote et mis en relief les différentes théories qui le traitent, rappelant la position de l'Église qui considère l'embryon comme une personne humaine. Bien que cette dernière désapprouve la méthode de la fécondation in vitro, elle considère néanmoins que « tout enfant qui vient au monde devra cependant être accueilli comme un don vivant de la Bonté divine et éduqué avec amour ».
En ce qui concerne les problèmes posés par la stérilité, l'Église propose de remplacer l'insémination artificielle par l'adoption ou la « fécondité sociale et spirituelle ». Si elle comprend le besoin pour les parents d'avoir des enfants, elle ne peut accepter qu'ils en aient « à n'importe quel prix » !
Dans son intervention, le père Muszala s'est posé les questions suivantes : Est-ce que j'ai le droit de faire cela ? Est-ce que cette activité sert à la croissance ou à la satisfaction, au plaisir et à l'orgueil des chercheurs ? Sur quels critères dois-je fonder mon jugement moral ?
En plus de ses cours de bioéthique à l'Institut de bioéthique de Cracovie, le père Muszala participe à plusieurs travaux de recherche à Londres et à Paris. Il a à son actif plusieurs publications dont Les aspects éthiques de la génétique médicale, Médecine et globalisation, La biologie contemporaine et les enseignements de l'Église catholique, Encyclopédie de la bioéthique, Bioéthique à l'école.
À l'initiative de l'amicale des anciens élèves de l'Université Saint-Joseph et du Collège Notre-Dame de Jamhour et en collaboration avec l'Hôtel-Dieu de France et l'ambassade de Pologne au Liban, le père Andrezj Muszala, professeur à l'Académie pontificale de Cracovie, a donné une conférence sur...
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