Il y a moins de deux ans, Dominique Favre-Bulle, comédienne suisse, était venue se glisser dans la peau d'une héroïne dramatique de Thérèse Basbous dans « L'Une et l'autre en octobre », une pièce mise en scène en novembre 2007 par Georges Hachem au Théâtre Monnot.
Cette fois, elle est revenue, à l'initiative de l'ambassade de son pays au Liban, pour diriger et mettre en scène 32 élèves d'une école publique de Beyrouth dans un spectacle tiré de deux textes de Corinna Bille. Cette dernière, Prix Goncourt de la nouvelle en 1975, est une grande figure littéraire suisse, dont la Confédération helvétique commémore, cette année, le 30e anniversaire du décès, en mettant l'accent sur son œuvre.
L'ambassade de Suisse, voulant monter un projet à l'occasion de la Journée internationale de la francophonie 2009, demande à cette comédienne qui a « le goût des voyages, des rencontres, un peu de l'aventure, mais surtout des beaux textes, classiques ou contemporains et (qui) aime travailler avec la jeunesse » de choisir librement dans la bibliographie de Corinna Bille l'œuvre qu'elle souhaiterait adapter sur scène avec des écoliers au Liban.
« L'ambassadeur François Barras ayant exprimé une préférence pour une œuvre écrite pour enfants », Dominique Favre-Bulle porte son choix sur de larges extraits de Martine et la princesse Onétropti et de Marietta chez les clowns, « deux textes qui m'ont semblé abordables (car l'écriture de Corinne Bille est très poétique et assez difficile), sur lesquels j'ai préparé un travail dramaturgique, et que j'ai envoyés, avec une note d'intention, au professeur de français ».
C'est cette dernière qui a distribué les rôles à ses élèves de 5 à 15 ans et qui les a fait travailler sur ces textes durant six jours avant que la comédienne-metteur en scène ne vienne prendre le relais, durant six autres jours. « Il s'agit plus d'une mise en lecture que d'une véritable mise en scène », signale Dominique Favre-Bulle. Les livres que les jeunes comédiens auront entre les mains sont un élément symbolique important. Quand au décor, il est réduit à des projections d'illustrations de Marietta chez les clowns réalisées par Albertine, une dessinatrice suisse qui était venue l'année dernière dans les écoles de Beyrouth. »
Le fruit de ce projet pédagogique, qui a nécessité autant la collaboration de la directrice et des professeurs de l'établissement, que des parents des élèves, « lesquels ont été sollicités pour les costumes et comme répétiteurs », signale avec enthousiasme la comédienne helvétique, sera présenté (gracieusement) ce soir, à 19h, à la salle Act du Monnot, avant d'entamer une petite tournée dans les écoles publiques de la capitale.
Une initiative qui contribue à donner aux enfants des écoles publiques le goût du français de manière ludique et qui permet de développer chez eux certaines aptitudes. « Mais qui dit enfants dit aussi parents, car pour la majorité d'entre eux, ce sera la première fois qu'ils iront au théâtre », relève également Dominique Favre-Bulle. Une excellente initiative, certes, qui gagnerait à être adoptée par le ministère libanais de l'Éducation (qui a, signalons-le, collaboré à ce projet) et mise en application plus fréquemment...
*Informations et réservations au 01-202422, à partir de 15h.
Cette fois, elle est revenue, à l'initiative de l'ambassade de son pays au Liban, pour diriger et mettre en scène 32 élèves d'une école publique de Beyrouth dans un spectacle tiré de deux textes de Corinna Bille. Cette dernière, Prix Goncourt de la nouvelle en 1975, est une grande figure littéraire suisse, dont la Confédération helvétique commémore, cette année, le 30e anniversaire du décès, en mettant l'accent sur son œuvre.
L'ambassade de Suisse, voulant monter un projet à l'occasion de la Journée internationale de la francophonie 2009, demande à cette comédienne qui a « le goût des voyages, des rencontres, un peu de l'aventure, mais surtout des beaux textes, classiques ou contemporains et (qui) aime travailler avec la jeunesse » de choisir librement dans la bibliographie de Corinna Bille l'œuvre qu'elle souhaiterait adapter sur scène avec des écoliers au Liban.
« L'ambassadeur François Barras ayant exprimé une préférence pour une œuvre écrite pour enfants », Dominique Favre-Bulle porte son choix sur de larges extraits de Martine et la princesse Onétropti et de Marietta chez les clowns, « deux textes qui m'ont semblé abordables (car l'écriture de Corinne Bille est très poétique et assez difficile), sur lesquels j'ai préparé un travail dramaturgique, et que j'ai envoyés, avec une note d'intention, au professeur de français ».
C'est cette dernière qui a distribué les rôles à ses élèves de 5 à 15 ans et qui les a fait travailler sur ces textes durant six jours avant que la comédienne-metteur en scène ne vienne prendre le relais, durant six autres jours. « Il s'agit plus d'une mise en lecture que d'une véritable mise en scène », signale Dominique Favre-Bulle. Les livres que les jeunes comédiens auront entre les mains sont un élément symbolique important. Quand au décor, il est réduit à des projections d'illustrations de Marietta chez les clowns réalisées par Albertine, une dessinatrice suisse qui était venue l'année dernière dans les écoles de Beyrouth. »
Le fruit de ce projet pédagogique, qui a nécessité autant la collaboration de la directrice et des professeurs de l'établissement, que des parents des élèves, « lesquels ont été sollicités pour les costumes et comme répétiteurs », signale avec enthousiasme la comédienne helvétique, sera présenté (gracieusement) ce soir, à 19h, à la salle Act du Monnot, avant d'entamer une petite tournée dans les écoles publiques de la capitale.
Une initiative qui contribue à donner aux enfants des écoles publiques le goût du français de manière ludique et qui permet de développer chez eux certaines aptitudes. « Mais qui dit enfants dit aussi parents, car pour la majorité d'entre eux, ce sera la première fois qu'ils iront au théâtre », relève également Dominique Favre-Bulle. Une excellente initiative, certes, qui gagnerait à être adoptée par le ministère libanais de l'Éducation (qui a, signalons-le, collaboré à ce projet) et mise en application plus fréquemment...
*Informations et réservations au 01-202422, à partir de 15h.
Il y a moins de deux ans, Dominique Favre-Bulle, comédienne suisse, était venue se glisser dans la peau d'une héroïne dramatique de Thérèse Basbous dans « L'Une et l'autre en octobre », une pièce mise en scène en novembre 2007 par Georges Hachem au Théâtre Monnot.Cette fois, elle est revenue, à...
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