Il fallait oser y penser. Ce serait donc une machine - un appareil électroménager de surcroît - qui a « le plus participé à l'émancipation des femmes occidentales ». C'est ce qu'affirme Giulia Galeotti de l'Osservatore romano dans un article paru à l'occasion de la Journée mondiale de la femme. « Plus que la pilule, la machine à laver a représenté une véritable émancipation de la femme du XXe siècle », affirme Mme Galeotti.
Bien sûr, personne ne s'attendait, de la part du journal du Vatican, à un éloge de la révolution sexuelle, du droit à l'avortement et encore moins de la pilule contraceptive. Pilule, par ailleurs déjà accusée d'avoir « des effets négatifs dévastateurs sur l'environnement ». « Nous avons suffisamment de données pour affirmer qu'une cause non négligeable de l'infertilité masculine en Occident est la pollution environnementale provoquée par la pilule à cause des tonnes d'hormones relâchées dans la nature à travers l'urine des femmes qui en prennent », explique le journal.
Suivant ce raisonnement, laver plus vite et avec moins d'effort aurait été le déclencheur de la démocratisation des sociétés alors que les femmes sous contraception contribuent non seulement à la dégradation de l'environnement, mais également à l'extinction de l'humanité en rendant les hommes stériles...
Loin de nous l'idée de sous-estimer l'importance de la machine à laver, l'une des plus importantes inventions du XXe siècle. Angela aurait-elle pu devenir la chancelière Merkel, Michelle la présidente Bachelet et Hillary la secrétaire d'État Clinton si elles avaient dû laver les chemises de leur mari à la main ?
N'entrons pas ici dans le débat sur le lien apparemment organique pour certains - Mme Galeotti évoque « l'image de la super femme au foyer, souriante, maquillée et radieuse parmi les appareils électroménagers de sa maison » - entre femme et travail ménager. Rappelons plutôt à la journaliste de l'Osservatore romano que le thème choisi par l'ONU cette année pour la Journée de la femme est la lutte contre les violences subies par ses congénères. Petit rappel : en Afrique du Sud, une femme se fait violer toutes les 26 secondes. Ces femmes rêvent-elles d'une machine à laver ou de l'égalité des droits et des chances ?
Soyons charitables envers Mme Galeotti et accordons-lui le bénéfice du doute. Peut-être voulait-elle sortir des discours traditionnels qui accompagnent la Journée de la femme ? Au fond, nous aussi souhaiterions rendre hommage à une machine. La nôtre, de machine, vibre autant qu'un lave-linge, mais est bien moins encombrante - elle tient dans la main -, est plus écologique et contribue de manière remarquable à l'épanouissement de la femme...
Bien sûr, personne ne s'attendait, de la part du journal du Vatican, à un éloge de la révolution sexuelle, du droit à l'avortement et encore moins de la pilule contraceptive. Pilule, par ailleurs déjà accusée d'avoir « des effets négatifs dévastateurs sur l'environnement ». « Nous avons suffisamment de données pour affirmer qu'une cause non négligeable de l'infertilité masculine en Occident est la pollution environnementale provoquée par la pilule à cause des tonnes d'hormones relâchées dans la nature à travers l'urine des femmes qui en prennent », explique le journal.
Suivant ce raisonnement, laver plus vite et avec moins d'effort aurait été le déclencheur de la démocratisation des sociétés alors que les femmes sous contraception contribuent non seulement à la dégradation de l'environnement, mais également à l'extinction de l'humanité en rendant les hommes stériles...
Loin de nous l'idée de sous-estimer l'importance de la machine à laver, l'une des plus importantes inventions du XXe siècle. Angela aurait-elle pu devenir la chancelière Merkel, Michelle la présidente Bachelet et Hillary la secrétaire d'État Clinton si elles avaient dû laver les chemises de leur mari à la main ?
N'entrons pas ici dans le débat sur le lien apparemment organique pour certains - Mme Galeotti évoque « l'image de la super femme au foyer, souriante, maquillée et radieuse parmi les appareils électroménagers de sa maison » - entre femme et travail ménager. Rappelons plutôt à la journaliste de l'Osservatore romano que le thème choisi par l'ONU cette année pour la Journée de la femme est la lutte contre les violences subies par ses congénères. Petit rappel : en Afrique du Sud, une femme se fait violer toutes les 26 secondes. Ces femmes rêvent-elles d'une machine à laver ou de l'égalité des droits et des chances ?
Soyons charitables envers Mme Galeotti et accordons-lui le bénéfice du doute. Peut-être voulait-elle sortir des discours traditionnels qui accompagnent la Journée de la femme ? Au fond, nous aussi souhaiterions rendre hommage à une machine. La nôtre, de machine, vibre autant qu'un lave-linge, mais est bien moins encombrante - elle tient dans la main -, est plus écologique et contribue de manière remarquable à l'épanouissement de la femme...
Il fallait oser y penser. Ce serait donc une machine - un appareil électroménager de surcroît - qui a « le plus participé à l'émancipation des femmes occidentales ». C'est ce qu'affirme Giulia Galeotti de l'Osservatore romano dans un article paru à l'occasion de la Journée mondiale de la femme. « Plus que la...