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Économie - Iran

Le Parlement adopte un budget d’environ 298 milliards de dollars

L'inflation en hausse à 25,9 % sur un an en février.

Le Parlement iranien a approuvé hier un budget équivalent à environ 298 milliards de dollars pour l'année iranienne commençant le 21 mars, a rapporté l'agence officielle IRNA. Le président Mahmoud Ahmadinejad avait présenté fin janvier un projet de budget d'un montant équivalent à 282,7 milliards de dollars, en recul par rapport à celui de l'année en cours (307 mds). « Les députés ont adopté les grandes lignes du projet de budget pour l'année (iranienne) 1388 », a rapporté IRNA, en faisant état de 148 voix pour, 56 contre et 14 abstentions.
Le centre de recherches du Parlement avait pourtant averti en février que le pays aurait à supporter un déficit de 44 milliards de dollars si le projet de budget était adopté en l'état. Les revenus envisagés par le gouvernement dans le projet « sont mal définis et basés en partie sur des espoirs », avait écrit le centre.
Le Parlement va maintenant discuter des détails des recettes et dépenses, a précisé l'agence.
Les marges de manoœuvre financière du gouvernement sont considérablement réduites par la baisse des prix du pétrole, dont les exportations contribuent à plus de 50 % au budget de l'État. Le prix du brut sur les marchés mondiaux oscille autour de 40 dollars le baril, alors qu'il avait atteint un record de 147 dollars en juillet 2008. Le projet de budget a été calculé sur la base d'un baril de pétrole à 37,5 dollars.
L'ancien ministre de l'Économie, Davoud Danesh Jafari, a récemment prédit que l'année à venir serait « difficile ».
D'autre part, le taux d'inflation sur un an dans les zones urbaines en Iran a monté de près de deux points au mois iranien de Bahman (20 janvier-18 février) par rapport au mois précédent, à 25,9 %, ont rapporté les agences iraniennes.
Ce chiffre de la Banque centrale, cité par l'agence ISNA, reste inférieur au pic enregistré en septembre dernier, à 29,5 %. Mais il met en doute l'espoir du président de la banque, Mahmoud Bahmani, de voir le taux d'inflation revenir à 22 ou 23 % à la fin de l'année iranienne (20 mars).
Cette période, au cours de laquelle de très nombreux ménages iraniens engagent traditionnellement des dépenses d'équipement, s'accompagne généralement d'une forte hausse des prix.
Les responsables de la Banque centrale ont souligné par le passé que le principal facteur de la hausse des prix était une injection massive de liquidités dans le circuit économique par le gouvernement. La politique de dépenses publiques du président Mahmoud Ahmadinejad, qui doit se représenter pour quatre ans en juin, a été critiquée par de nombreux économistes compte tenu de ses effets inflationnistes. Ces derniers ont prédit qu'une inflation élevée persisterait à court et moyen terme à cause du volume de liquidités déjà injectées dans le circuit économique.

Le Parlement iranien a approuvé hier un budget équivalent à environ 298 milliards de dollars pour l'année iranienne commençant le 21 mars, a rapporté l'agence officielle IRNA. Le président Mahmoud Ahmadinejad avait présenté fin janvier un projet de budget d'un montant équivalent à 282,7 milliards de dollars,...

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