« Fraîcheur de vivre, Hollywood chewing-gum... chewing-gum au goût très frais (...) on en prend un (...) on se sent bieeennnn. » De mémoire. Comme ça, sans chercher sur le Net. Juste comme ça. Impressionnant. C'est impressionnant de se souvenir de la chanson d'une pub pour un chewing-gum diffusée surtout dans les années 80 en France. Et tout y est. Les cascades, les jeunes qui font du rafting, le paquet vert et blanc... Si vous avez passé une année en France entre les années 70 et 80, vous connaissez probablement ce jingle comme on dit dans le jargon.
« Don't say pen, say Penrex...», « Mayet el-soha, Sohat. Kella 3awafi w Sohat... », « Barilla Maacaroni, chou taybé ya 3youné ya 3youné... », « Chou bataritak Ray-o-vac... chou chou... ». Pareil non ? L'impact des chansons et musiques de pub est tel, que ces deux dernières sont réapparues une quinzaine d'années après leur création. Et hop, que je t'imprègne deux, trois générations. « Try to remember when life was so tender... ». Carte noire. Revue, corrigée, remixée, remodelée... la musique qui accompagne cette éternelle histoire d'amour entre deux êtres et accessoirement leur café est la même depuis vingt ans. Et ça a du bon. On s'en souvient, on fredonne et, en arpentant les rayons du supermarché, on s'arrête devant le café moulu à l'emballage noir et or, et on l'achète. Si aujourd'hui les stars du cinéma, de la chanson, du sport et d'ailleurs se vendent particulièrement bien sur papier (campagnes d'affichage et insertions presse), les stars des spots télé en sont très souvent les musiques. Compositions originales ou reprises de grands tubes, certaines sont devenues aussi, voire plus célèbres que la marque qu'elles représentent. Au même titre qu'une bande-son de film. « You can leave your hat on » - 9 ½ weeks. « Oasis Oasis c'est bon, c'est bon... » - Oasis. La comparaison n'est pas évidente, certes, mais le concept est là. Joe Cocker crée pour Mickey Rourke et Kim Basinger, et Carlos réadapte sa chanson aux airs créoles, « Rosalie » pour les besoins de la boisson fruitée. Depuis, on a bien sûr oublié le morceau original pour ne se souvenir que de Carlos en chemise à fleurs, les pieds dans l'eau turquoise d'une île paradisiaque. Idem pour Chico Buarque et Dry Schweppes. 1969 (année érotique), sortie du morceau signé par le Brésilien. 1989 (année moins érotique), utilisation de « Esa moca différente » pour la pub de la boisson à bulles. Pour Kronembourg (une autre boisson à bulles), c'était « Song for Guy » d'Elton John. Il y a eu aussi « New Soul » pour le MacBook Air, les Stones et Motorola, ELO qui orne la pub de SFR, Vanessa Paradis qui reprend Aznavour au profit d'Air France, et j'en passe... Il y a une dizaine d'années, les campagnes pour Dewars (eh oui, au Liban, on fait encore de la pub pour l'alcool et le tabac - no comment) ont tellement fait parler d'elles - When it's love, it never varies - que le whisky a sorti des mini-compilations offertes aux clients des clubs où l'on retrouvait le morceau de la pub au milieu de chants de Noël. Chris de Burgh ? Non, Dewars. « Where do you go my lovely/You talk like Marlene Dietrich /And you dance like Zizi Jeanmaire /Your clothes are all made by Balmain... » : Peter Sarstedt, 1969 ? Non, Dewars. « But the children dance and sing as if the time were spring /When the seasons change everything they find a joy in what it brings », Grace Slick ? Non, encore Dewars. Fermez les yeux et vous vous revoyez à l'Alecco's, au Rétro, au Music Box... un soir de décembre 94 ou 95, recevant un de ces mini-disques, que même les boutiques jouaient à la période de Noël. Et c'est ainsi pour tout le reste.
Si on est un tant soit peu un enfant de la télé, on est forcément un enfant de la pub. Ça va quasiment de pair. Qu'on zappe ou pas, c'est tour à tour et dans le désordre, Grey's Anatomy, Coca Cola, Patrick Dempsey, Nancy Ajram, le JT de Georges Ghanem, Byblos Bank, celui de Laurence Ferrari, Dim (tatatatatataaaa), Ali Hamadé, Exotica... Cette pub qui nous accompagne, au même titre qu'un morceau culte. Au même titre qu'un tube comme « And when the rain begins to fall », qu'un morceau de Gainsbourg, qu'une chanson d'Elvis, que la BO des chansons d'amour... « Chou bataritak ? »
« Don't say pen, say Penrex...», « Mayet el-soha, Sohat. Kella 3awafi w Sohat... », « Barilla Maacaroni, chou taybé ya 3youné ya 3youné... », « Chou bataritak Ray-o-vac... chou chou... ». Pareil non ? L'impact des chansons et musiques de pub est tel, que ces deux dernières sont réapparues une quinzaine d'années après leur création. Et hop, que je t'imprègne deux, trois générations. « Try to remember when life was so tender... ». Carte noire. Revue, corrigée, remixée, remodelée... la musique qui accompagne cette éternelle histoire d'amour entre deux êtres et accessoirement leur café est la même depuis vingt ans. Et ça a du bon. On s'en souvient, on fredonne et, en arpentant les rayons du supermarché, on s'arrête devant le café moulu à l'emballage noir et or, et on l'achète. Si aujourd'hui les stars du cinéma, de la chanson, du sport et d'ailleurs se vendent particulièrement bien sur papier (campagnes d'affichage et insertions presse), les stars des spots télé en sont très souvent les musiques. Compositions originales ou reprises de grands tubes, certaines sont devenues aussi, voire plus célèbres que la marque qu'elles représentent. Au même titre qu'une bande-son de film. « You can leave your hat on » - 9 ½ weeks. « Oasis Oasis c'est bon, c'est bon... » - Oasis. La comparaison n'est pas évidente, certes, mais le concept est là. Joe Cocker crée pour Mickey Rourke et Kim Basinger, et Carlos réadapte sa chanson aux airs créoles, « Rosalie » pour les besoins de la boisson fruitée. Depuis, on a bien sûr oublié le morceau original pour ne se souvenir que de Carlos en chemise à fleurs, les pieds dans l'eau turquoise d'une île paradisiaque. Idem pour Chico Buarque et Dry Schweppes. 1969 (année érotique), sortie du morceau signé par le Brésilien. 1989 (année moins érotique), utilisation de « Esa moca différente » pour la pub de la boisson à bulles. Pour Kronembourg (une autre boisson à bulles), c'était « Song for Guy » d'Elton John. Il y a eu aussi « New Soul » pour le MacBook Air, les Stones et Motorola, ELO qui orne la pub de SFR, Vanessa Paradis qui reprend Aznavour au profit d'Air France, et j'en passe... Il y a une dizaine d'années, les campagnes pour Dewars (eh oui, au Liban, on fait encore de la pub pour l'alcool et le tabac - no comment) ont tellement fait parler d'elles - When it's love, it never varies - que le whisky a sorti des mini-compilations offertes aux clients des clubs où l'on retrouvait le morceau de la pub au milieu de chants de Noël. Chris de Burgh ? Non, Dewars. « Where do you go my lovely/You talk like Marlene Dietrich /And you dance like Zizi Jeanmaire /Your clothes are all made by Balmain... » : Peter Sarstedt, 1969 ? Non, Dewars. « But the children dance and sing as if the time were spring /When the seasons change everything they find a joy in what it brings », Grace Slick ? Non, encore Dewars. Fermez les yeux et vous vous revoyez à l'Alecco's, au Rétro, au Music Box... un soir de décembre 94 ou 95, recevant un de ces mini-disques, que même les boutiques jouaient à la période de Noël. Et c'est ainsi pour tout le reste.
Si on est un tant soit peu un enfant de la télé, on est forcément un enfant de la pub. Ça va quasiment de pair. Qu'on zappe ou pas, c'est tour à tour et dans le désordre, Grey's Anatomy, Coca Cola, Patrick Dempsey, Nancy Ajram, le JT de Georges Ghanem, Byblos Bank, celui de Laurence Ferrari, Dim (tatatatatataaaa), Ali Hamadé, Exotica... Cette pub qui nous accompagne, au même titre qu'un morceau culte. Au même titre qu'un tube comme « And when the rain begins to fall », qu'un morceau de Gainsbourg, qu'une chanson d'Elvis, que la BO des chansons d'amour... « Chou bataritak ? »
« Fraîcheur de vivre, Hollywood chewing-gum... chewing-gum au goût très frais (...) on en prend un (...) on se sent bieeennnn. » De mémoire. Comme ça, sans chercher sur le Net. Juste comme ça. Impressionnant. C'est impressionnant de se souvenir de la chanson d'une pub pour un chewing-gum diffusée surtout dans les...
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