Par ailleurs, une étude menée aux États-Unis, en 2006, sur 500 utilisateurs de stéroïdes androgènes anabolisants a été publiée par les chercheurs Andrew Parkinson (département de chirurgie orthopédique, Harbor-UCLA Medical Center, Torrance, California) et Nick Evans (UCLA-Orthopaedic Hospital, Los Angeles) dans la revue Medicine and Science in Sports Exercise, patronnée par l'American College of Sports Medicine. Cette étude précise que 99,2 % de l'échantillon a eu des effets secondaires, qu'on a donc constaté notamment l'apparition d'acné, d'insomnie ou de troubles du sommeil, une rétention d'eau, l'altération de l'humeur, l'apparition de seins, l'atrophie testiculaire, l'apparition de stries sur la peau, ainsi que des perturbations de l'activité sexuelle. Parmi les effets secondaires moins fréquents, la chute de cheveux, l'hypertension et un taux élevé de cholestérol.
De plus, l'American Academy of Pediatrics condamne fortement l'utilisation de substances ou de médicaments qui améliorent les performances. L'institution soutient les efforts pour éradiquer leur utilisation par les enfants ou les adolescents. Pour aider les pédiatres dans leur lutte, elle encourage les parents à fermement prendre position contre l'usage des produits améliorant les performances et à exiger que les moniteurs sportifs soient eux aussi sensibilisés aux effets secondaires de telles substances. L'institution invite également les établissements scolaires à mettre en place dans leurs programmes éducatifs des programmes de sensibilisation destinés aux élèves, contre l'usage de ces substances.
Aux États-Unis, les stéroïdes anabolisants sont placés dans la classe III des médicaments, ce qui signifie que pour se les procurer de manière légale, il faut présenter une prescription médicale. Si quelqu'un est attrapé en possession de stéroïdes anabolisants sans ordonnance médicale, il peut...
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