"Le commandement de l'armée m'a informé que des membres du Fateh al-Islam préparaient des attentats suicide contre ma personne et celle de mon collègue Moustapha Hachem", a déclaré Moustapha Allouch.
Ces deux députés ont pris des mesures de précaution, avec un renforcement de leur sécurité et une limitation des apparitions en public, selon la même source, alors que des législatives sont programmées en juin au pays du Cèdre.
Ils sont tous deux élus du Liban-Nord, où l'armée avait combattu en 2007 le groupe islamiste Fatah al-Islam dans le camp de réfugiés palestiniens de Nahr el-Bared. En trois mois, les affrontements avaient fait plus de 400 morts.
Un porte-parole militaire a confirmé, sous couvert d'anonymat, le risque d'attentat contre des députés. "Les services de sécurité ont mis en garde les députés concernés", a-t-il dit, sans autre détail.
Plusieurs personnalités antisyriennes, hommes politiques ou journalistes, ont été la cible d'attentats depuis fin 2004.
Mis en accusation, Damas, ancienne puissance de tutelle au Liban, a réfuté toute responsabilité dans cette vague d'attaques.
La Syrie et le bloc antisyrien libanais s'accusent en outre mutuellement de liens avec le Fateh al-Islam, qui se déclare proche "idéologiquement" du réseau d'Oussama ben Laden.
Ces deux députés ont pris des mesures de précaution, avec un renforcement de leur sécurité et une limitation...
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