Rechercher
Rechercher

Actualités

L’unité des églises, charnière de toute spiritualité Sylvain THOMAS

Un grand missionnaire et théologien nous avait fait, il y a longtemps, un raisonnement qui rejoint celui du Dieu-Père, car c’est une pensée logique et profonde qui se rapproche de la grâce de Dieu. Ce missionnaire nous avait dit lors d’une retraite : « Ceux qui sont athées ou incroyants et aussi ceux qui n’ont pas reçu le message de la Bonne Nouvelle de l’Évangile de Jésus-Christ du fait qu’ils vivent dans des régions éloignées ou coupées du monde civilisé, mais qui vivent les valeurs, c’est-à-dire qu’ils ne volent pas, ne trichent pas, qu’ils respectent les autres êtres vivants, hommes, animaux, plantes et évidemment l’environnement ; qui font leur travail journalier avec assiduité et dévouement, à la sueur de leur front ; qui élèvent leurs enfants avec dignité et amour grâce aux liens du mariage et dans la fidélité, et bien, ceux-là reçoivent l’équivalent du baptême par la grâce et ils font partie du “Corps Mystique du Christ”. Autrement dit, ils sont considérés aux yeux de Dieu comme des chrétiens. » Rappelons-nous les paroles du Christ : « Il y a plusieurs demeures dans la Maison de mon Père... » Ce qui est exigé des membres de la communauté chrétienne (baptisés) ici-bas est encore plus sévère : respect des commandements de Dieu et de l’Église et fidélité à la grâce de Dieu, sinon c’est le péché contre l’Esprit Saint, le péché qui ne sera pas pardonné. Qu’est-ce donc ce péché ? C’est lorsque la voix de notre conscience par l’intermédiaire du Saint-Esprit nous invite à faire une bonne action quelle qu’elle soit et autant de fois qu’elle le demande et qu’on ne s’y exécute pas ! L’unité des églises Nous laisserons aux autorités des diverses églises le soin de réunir le clergé et de s’entendre avec les représentants religieux des autres rites sur la ligne de conduite à suivre pour évoluer vers l’unité des églises, sous les auspices du Saint-Père Benoît XVI et en accord avec son siège apostolique et l’épiscopat. Ce que nous voulons exprimer pour l’unité des églises, c’est d’être les « uns avec les autres » ; « pas l’un au-dessus de l’autre » ; « jamais les uns contre les autres » et toujours « les uns pour les autres ». Pour atteindre ces objectifs, il faut faire un effort du cœur non seulement pour aimer mais aussi faire l’impossible pour comprendre, pour excuser, pour arranger, pour pardonner, pour corriger ou se corriger s’il le faut pour l’unité des églises. Et en cas d’un premier échec, recommencer ces gestes par une deuxième tentative d’union, par une troisième et encore une énième... fois jusqu’à trouver une horizontalité de points de vue sur la vérité et des solutions admises par toutes les parties, ne serait-ce qu’une germe de réflexions sur ce principe : tendre vers l’unité ; garder une attitude réceptive dans les questions controversées pour agir avec liberté et de concert avec les autres ; tâcher de mettre tout en tous par le principe de charité (amour du Dieu et du prochain). Ensuite, dialoguer avec estime, joie et amitié. Tout cela devrait s’instaurer d’individu à individu, de mouvement à mouvement, de groupe à groupe, de façon à réussir avec la grâce de Dieu à édifier une « église unique », une « unité messianique et missionnaire » plongées dans une « espérance chrétienne ». L’épitre de saint Paul Rappelons-nous les paroles du converti sur le chemin de Damas, saint Paul de Tarse, la voix d’un apôtre doublé d’un prophète. Ce qu’il disait vaut pour tous les temps : « Il n’y a plus ni Grecs ni Juifs, ni esclaves ni hommes libres. Vous qui étiez jadis éloignés, vous êtes rapprochés par le sang du Christ. Car c’est Lui qui est notre paix. Lui qui des deux peuples n’a fait qu’un. Il a renversé le mur mitoyen qui les séparait... afin de fondre en Lui-même les deux dans un seul homme nouveau, en faisant la paix, et afin de les réconcilier l’un et l’autre en un seul corps avec Dieu. (Éphésiens. 2, 11-18). À la lumière de ce qui précède, l’unité spirituelle n’existera vraiment que dans le Seigneur et dans le cœur de tous les hommes de bonne volonté, car la force et la grandeur de la charité de ces derniers assureront la participation de tous à la vie-même de Dieu, présent en tous nos frères du monde dans le Christ-Jésus. Faire suivre la prière par l’action. Sylvain THOMAS Article paru le mercredi 21 janvier 2009
Un grand missionnaire et théologien nous avait fait, il y a longtemps, un raisonnement qui rejoint celui du Dieu-Père, car c’est une pensée logique et profonde qui se rapproche de la grâce de Dieu. Ce missionnaire nous avait dit lors d’une retraite : « Ceux qui sont athées ou incroyants et aussi ceux qui n’ont pas reçu le message de la Bonne Nouvelle de l’Évangile de...