Les lecteurs ont voix au chapitre

L’(in)efficacité de LibanPost J’ai posté à Beit-Méry six lettres : deux le 13 novembre et quatre le 20 novembre, toutes à destination de la France. Par la suite, le 28 novembre, j’ai posté à Mansourieh plus de vingt cartes de vœux à destination de la France et du Canada. Le 25 décembre 2008, aucune de ces lettres et cartes n’avait atteint son destinataire. Il n’y a pas si longtemps, le ministère des Postes profitait des liaisons quotidiennes entre Beyrouth et Paris pour assurer aux Libanais une expédition rapide de leur courrier. Il ne se passait pas une semaine, de Poste à Poste. Il semblerait qu’aujourd’hui LibanPost expédie le courrier en fret aérien à des dates très espacées pour profiter d’un tarif conventionnellement très réduit au-delà d’un poids donné. Mais est-ce cela, servir le pays et les citoyens ? Michel KAIKATI Ogero, bonjour Dans un pays où il faut avoir des ressources doubles pour se protéger des pannes – un générateur pour remplacer l’EDL, un four électrique pour remplacer les bonbonnes de gaz et deux téléphones, l’un fixe et l’autre mobile pour pouvoir mieux se contacter –, il faut s’estimer heureux si avec l’Internet, on est aussi branché à deux sociétés. La petite histoire qui suit en est témoin. Je figure parmi les premiers abonnés à Ogero (depuis plus d’un an et demi à l’ADSL). Tout fonctionnait bien, sauf que pour l’Outlook Express, dont j’avais gardé l’adresse fournie par la société privée, on pouvait recevoir un message, mais l’envoyer par Ogero était impossible. Il fallait retourner à votre fournisseur initial et payer un certain montant pour pouvoir vous relier. Pour cette énigme, Ogero n’avait pas de réponse. Chaque fois, le technicien vous répondait qu’il était difficile d’accomplir cette mission. Il y a deux jours, un ami me téléphone pour m’informer que l’énigme a été résolue et qu’il fallait, dans le SMTP, modifier un mot pour qu’avec Ogero on puisse envoyer et recevoir des messages. Bonjour Ogero. De grâce, réveillez-vous ; ne laissez pas à d’autres résoudre vos problèmes et cessez de vous plaindre, parce que les sociétés privées d’Internet, dont vous êtes pourtant l’unique fournisseur, vous dépassent en technologie. Antoine SABBAGHA