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Actualités - CHRONOLOGIE

Violences L’Égypte tente d’arracher un cessez-le-feu au Hamas et à Israël

Trois policiers égyptiens et 2 enfants blessés dans des frappes israéliennes L’Égypte a tenté hier avec le Hamas et tentera aujourd’hui avec Israël d’arracher un cessez-le-feu à Gaza, en préalable à toute négociation, a déclaré hier à l’AFP Ismail Khart, président du Service d’information de l’État égyptien (SIS). Le premier objectif de ces pourparlers est « d’obtenir un cessez-le-feu sur la base de l’initiative égyptienne » pour cesser la guerre de Gaza, a-t-il dit. « Un cessez-le-feu est très important, nous ne pouvons pas mettre les parties en négociation tant que les combats se poursuivent », a-t-il ajouté, évoquant les mécanismes à définir avec la médiation de l’Égypte. Le nouveau round de discussions avec le Hamas se tient avec une délégation de cinq membres du mouvement islamiste, dont trois dirigeants venus de Gaza et deux de Damas, a-t-il précisé. Un haut responsable du ministère israélien de la Défense, Amos Gilad, reviendra lui aujourd’hui au Caire pour rencontrer le chef des services égyptiens de renseignements, Omar Souleimane, homme-clé des négociations sensibles. Invitée par l’Égypte, qui a pris l’initiative de renouer le contact, une délégation du Hamas était venue la semaine dernière au Caire, alors que M. Gilad s’était aussi rendu jeudi dans la capitale égyptienne. « Il n’y a pas d’alternative au cessez-le-feu, c’est ce que nous travaillons à obtenir », a affirmé pour sa part à la presse, Mohammad Bassiouny, président de la commission des Affaires étrangères et de la Sécurité nationale du Sénat et ex-ambassadeur égyptien en Israël. S’agissant de la question, jugée cruciale pour Israël, de la contrebande d’armes, via des tunnels sous la frontière entre l’Égypte et la bande de Gaza, il assuré que les autorités égyptiennes « les traquaient et les détruisaient ». Il a précisé à l’AFP que l’Égypte refusait « absolument » que des troupes internationales soient déployées du côté égyptien de la « ligne de Philadelphie », indiquant qu’Israël ne l’avait pas demandé, à sa connaissance. « Nous refusons toutes sortes de forces internationales sur notre terre, mais si Mahmoud Abbas veut une force internationale côté palestinien, parfait » a-t-il dit. La veille, l’Égypte et l’Autorité palestinienne se sont déclarées défavorables au déploiement d’une force internationale à la frontière entre la bande de Gaza et l’Égypte comme partie d’un éventuel accord de trêve entre Israël et le Hamas. Plusieurs pays, comme les Pays-Bas, le Danemark, l’Italie ou la Turquie avaient fait connaître leur disponibilité pour participer à une force policière de surveillance de la frontière. Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a réclamé, après un entretien au Caire avec le président égyptien Hosni Moubarak, « une présence internationale dans la bande de Gaza, et non à la frontière entre l’Égypte et Gaza. » Mais Le chef en exil du Hamas Khaled Mechaal a rejeté la présence de forces internationales dans la bande de Gaza. Abbas critique la résistance Suite au refus du Hamas, M. Abbas a indiqué que « la résistance n’est pas une fin en soi (...) Si la résistance vise à détruire le peuple, nous n’en voulons pas ». Sur le terrain, trois policiers égyptiens et deux enfants ont été blessés hier près de la frontière de Rafah par des éclats de missiles, lors de frappes aériennes israéliennes dans la bande de Gaza. Les frappes avaient visé des tunnels destinés à la contrebande vers la bande de Gaza situés côté palestinien de Rafah, à quelque 400 mètres de la frontière égyptienne.
Trois policiers égyptiens et 2 enfants blessés dans des
frappes israéliennes
L’Égypte a tenté hier avec le Hamas et tentera aujourd’hui avec Israël d’arracher un cessez-le-feu à Gaza, en préalable à toute négociation, a déclaré hier à l’AFP Ismail Khart, président du Service d’information de l’État égyptien (SIS). Le premier objectif de ces pourparlers...