News Jennifer Aniston, enfin la bonne comédie !

Marley et moi, une comédie avec Jennifer Aniston et un turbulent labrador, a conservé ce week-end la tête du box-office nord-américain, selon des chiffres définitifs publiés lundi à Los Angeles. Sortie dans les salles la veille de Noël, Marley et moi a récolté 24,3 millions de dollars entre vendredi et dimanche aux États-Unis et au Canada, selon la société spécialisée Exhibitor Relations. Le film totalise déjà 106,7 millions de dollars de recettes. Pour le reste du classement, c’est le statu quo jusqu’à la 8e place. Les Histoires enchantées du studio Disney et du comique Adam Sandler restent en deuxième position avec 20,5 millions de dollars ce week-end, soit 85,5 millions en deux semaines. À la quatrième place, Tom Cruise et Valkyrie, un film où la star incarne un officier allemand ayant essayé d’assassiner Hitler en 1944, empoche 14,1 millions de dollars (60,7 au total). Toujours cinquième, Yes Man, un film dans lequel Jim Carrey prend le parti de dire oui à tout, a rapporté 13,9 millions de dollars (79,5 au total). Trois millions de dollars et demi plus bas (10 millions ce week-end, 60,1 au total), on retrouve à la sixième place la comédie dramatique Sept vies, avec Will Smith, tandis que La légende de Despereaux, un film d’animation, reste septième (6,9 millions, 43,7 au total). Le « remake » de science-fiction Le jour où la Terre s’arrêta, avec Keanu Reeves, se maintient en huitième position avec 5 millions de dollars de recettes, portant son magot à 74,4 millions. Ces trois derniers films sont déjà en salle ou sortiront cette semaine au Liban. Charlotte Rampling sous l’objectif de Jacques Bosser Du 22 janvier au 28 février, on a l’occasion de voir Charlotte Rampling en Sakura Viper, une héroïne manga, à la galerie Christine Phal (Paris). En effet, le photographe Jacques Bosser a invité l’actrice, dans son atelier de Montrouge, à se prêter au jeu du travestissement pour incarner le rôle d’héroïne manga, femme guerrière livrant bataille, à la manière des Walkyries dans la mythologie nordique ou des Amazones dans la mythologie grecque. Contrairement à l’image que l’on a des mangas en Occident, ces œuvres explorent souvent des formes de sexualité non traditionnelle, notamment à travers le thème du travestissement. Le travail de Jacques Bosser explore la place et l’impact de ce genre de représentations dans une culture longtemps dominée par le patriarcat et s’interroge sur la diversité des lectures selon le public (masculin ou féminin, oriental ou occidental) qui accueille ces mangas. Charlotte Rampling, en héroïne manga, détourne la représentation et les paradigmes des jeunes héroïnes hypersexualisées. « À travers ces photos de Sakura Viper, la transgression est double », explique Jacques Bosser. « Une icône de l’image cinématographique est montrée sans artifice, sans aucune retouche flatteuse qui viendrait atténuer le passage des années. Dans le même temps, Charlotte Rampling est déguisée en jeune fille, dans une représentation qui va à l’encontre des genres et du modèle relationnel dominant, puisqu’elle se fait guerrière et montre les armes tel un homme. » Un thème que l’on retrouve dans les traditions orales, des Atalantes à Jeanne d’Arc, en passant par Wonder Woman et les Supergirls. Ainsi, Jacques Bosser détourne-t-il l’image des jeunes héroïnes hypersexualisées, à travers des photographies composées comme des peintures travaillées en plans et couleurs.