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Étude Des chercheurs clarifient le syndrome d’excitation génitale persistante
le 18 décembre 2008 à 00h00
Le syndrome d’excitation génitale persistante, trouble sexuel féminin rare et mystérieux décrit pour la première fois en 2001, serait associé au syndrome des jambes sans repos, une pathologie du sommeil encore mal connue, selon des chercheurs néerlandais. Les femmes affectées par le syndrome d’excitation génitale persistante ou syndrome d’excitation sexuelle permanente (Psas en anglais) ont la sensation persistante d’avoir les organes génitaux en état d’excitation, comme si elles étaient en permanence sur le point d’avoir un orgasme. Handicapant, ce pendant féminin du priapisme peut conduire à la dépression.
Le neuropsychiatre Marcel Waldinger (Université d’Utrecht - Pays-Bas) et son équipe ont étudié le cas de 18 femmes néerlandaises souffrant de ce syndrome. Leurs travaux ont montré que la plupart d’entre elles souffraient également du syndrome des jambes sans repos, d’une hyperactivité de la vessie et de varices dans la région pelvienne. Le syndrome des jambes sans repos se caractérise par des impatiences ou des douleurs dans les jambes, le soir ou la nuit, et des mouvements involontaires au cours du sommeil. Selon M. Waldinger, le Psas serait une forme génitale du syndrome des jambes sans repos. Le résultat de ses travaux est publié dans la dernière édition du Journal of Sexual Medicine.
Le syndrome d’excitation génitale persistante, trouble sexuel féminin rare et mystérieux décrit pour la première fois en 2001, serait associé au syndrome des jambes sans repos, une pathologie du sommeil encore mal connue, selon des chercheurs néerlandais. Les femmes affectées par le syndrome d’excitation génitale persistante ou syndrome d’excitation sexuelle permanente...
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