Rechercher
Rechercher

Actualités

Iran Téhéran teste un nouveau missile de près de 2 000 km de portée

Les USA appellent la République islamique à cesser « immédiatement » de développer des engins balistiques. L’Iran a dit avoir testé hier un missile sol-sol de « nouvelle génération » d’une portée proche de 2 000 km, mais sans apporter de détails sur ses progrès réels en la matière Le Sejil a « deux étages avec deux moteurs, utilise du combustible solide combiné, et possède des capacités extraordinaires et très grandes », a déclaré le ministre de la Défense, Mostapha Mohammad Najar, sur la télévision d’État. La télévision d’État a diffusé des images du lancement d’un missile qui semble constitué de deux étages sous la coiffe. Mise a part une séparation visible à mi-corps, il ressemble fortement au missile Shahab-3, qui a une portée annoncée de 2 000 kilomètres, suffisante pour atteindre Israël. Le ministre a indiqué que le Sejil avait une portée de « près de 2 000 km » et une « très grande précision » lui permettant de frapper « la tête de l’ennemi voulant agresser la République islamique ». Le ministre de la Défense a insisté sur le fait que « la très grande vitesse avec laquelle il peut être déployé et lancé fait partie des caractéristiques de ce missile ». De même, le camion le transportant peut être rapidement sorti de la zone pour éviter d’être détruit par une contre-frappe. Sejil est un terme coranique se référant aux cailloux lancés par des oiseaux envoyés par Dieu pour vaincre une armée d’éléphants avec lesquels le roi du Yémen voulait détruire La Mecque il y a quatorze siècles. M. Najar a affirmé que le « programme balistique de l’Iran s’inscrit dans le cadre de la doctrine de dissuasion de la République islamique et (...) ce missile ne sera utilisé contre aucun pays ». Ces annonces sont aussi régulièrement accueillies avec un grand scepticisme par les experts militaires étrangers. L’Iran est coutumier d’annonces fracassantes sur ses capacités militaires. Elles fournissent généralement l’occasion aux États-Unis et à Israël de dénoncer le danger que représenterait la République islamique dans ce domaine. La Maison-Blanche a estimé hier que le test d’un missile de « nouvelle génération » revendiqué par l’Iran allait à l’encontre de ses obligations internationales, et a appelé la République islamique à cesser « immédiatement » de développer des engins balistiques. « Le développement par l’Iran de missiles balistiques est contraire aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et va totalement à l’encontre des obligations de l’Iran envers le monde », a déclaré un porte-parole de la Maison-Blanche, Gordon Johndroe. « Le régime iranien ne fait que continuer à isoler le peuple iranien du reste de la communauté internationale quand il mène ce genre d’activités », a-t-il dit. D’autre part, dans un entretien publié hier par le New York Times, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé que son pays est prêt à jouer les médiateurs entre l’Iran et les grandes puissances, dont les États-Unis. « Nous sommes prêts à être le médiateur, a déclaré M. Erdogan, qui doit se rendre jeudi aux États-Unis. Je pense que nous pourrions être très utiles. »
Les USA appellent la République islamique à cesser « immédiatement » de développer des engins balistiques.
L’Iran a dit avoir testé hier un missile sol-sol de « nouvelle génération » d’une portée proche de 2 000 km, mais sans apporter de détails sur ses progrès réels en la matière
Le Sejil a « deux étages avec deux moteurs, utilise du combustible solide...