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Actualités - CHRONOLOGIE

Moyen-Orient Tendance à la hausse, mais forte volatilité pour les Bourses du Golfe

Les Bourses des riches monarchies du Golfe ont terminé hier en hausse dans un marché volatil, après des pertes massives le mois dernier en raison des craintes des retombées de la crise financière mondiale. À l’exception du grand marché saoudien, qui a baissé de 1,2 %, les six autres places ont clôturé en hausse variable, et les analystes ont expliqué la forte volatilité de ces marchés par une crise de confiance des opérateurs. « Je pense que la volatilité va durer un certain temps sur les marchés du Golfe (...) parce que le problème est psychologique », a estimé le chef du cabinet de consultants économiques al-Shall de Koweït, Jassem al-Saadoun. « À chaque fois que l’indice monte légèrement, les investisseurs commencent à vendre parce qu’ils craignent une chute », a dit M. Saadoun. Le marché saoudien, le plus gros des pays arabes, a terminé en baisse de 1,2 %. L’indice Tadawul All-Shres a fini à 5 800,99 points après avoir commencé la semaine samedi sur une hausse de près de 6 %, sous l’effet des reculs de la pétrochimie et des banques qui ont cédé respectivement 3,14 % et 0,5 %. Au Qatar, le Doha Securities Market a pris 5,24 % et franchi la barre des 7 000 points, avec tous les secteurs en progression. Aux Émirats arabes unis, le Dubai Financial Market, qui a le plus reculé dans la région en octobre, n’a gagné que 0,44 %. Après avoir ouvert sur une hausse de 2,6 %, au-dessus de 3 000 points, l’indice DFM a souffert du recul du géant de l’immobilier Emaar qui a perdu 1,1 % après avoir ouvert à +4,3 %. L’Abu Dhabi Securities Exchange a clôturé en hausse de 1,5 %, les valeurs de l’immobilier progressant de 3,5 % et les bancaires de 2,6 %. Le Kuwait Stock Exchange, second en termes de capitalisation des pays arabes, a pris à l’ouverture plus de 1,44 % avant de glisser ensuite de 0,8 %. La cotation de la Gulf Bank, le deuxième établissement du pays, qui a subi des pertes importantes sur les produits dérivés, restait suspendue pour la deuxième semaine consécutive. La presse locale a indiqué hier que la Banque centrale se préparait à prêter à cette banque 400 millions de dinars (1,5 milliard de dollars) pour l’aider à surmonter ses pertes estimées plus de 200 millions de dinars (750 millions de dollars). Le conseil d’administration mis sur pied après le départ du président de la banque doit également démissionner en bloc, à la demande de la Banque centrale, selon la presse. Dans le sultanat d’Oman, le Muscat Securities Market a gagné 6,5 % et celui de Bahrain Stock Exchange 0,5 %. Les sept marchés des pays arabes du Golfe ont perdu 250 milliards de dollars de leur capitalisation en octobre et leurs indices ont perdu en moyenne 25 %. Un léger redressement fin octobre n’a pas compensé ces pertes, et ces marchés ont fini le mois avec une capitalisation de quelque 750 milliards de dollars, soit 400 milliards de dollars de moins qu’au début de l’année.
Les Bourses des riches monarchies du Golfe ont terminé hier en hausse dans un marché volatil, après des pertes massives le mois dernier en raison des craintes des retombées de la crise financière mondiale.
À l’exception du grand marché saoudien, qui a baissé de 1,2 %, les six autres places ont clôturé en hausse variable, et les analystes ont expliqué la forte volatilité...