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Actualités - CHRONOLOGIE

Salon du livre francophone «Les allers-retours» d’ Olivier Poivre d’Arvor

Colette KHALAF Un jeune Chinois venant chercher les cendres de sa mère défenestrée à Belleville ? Un fait divers parmi tant d’autres mais, pour Olivier Poivre d’Arvor, l’objet d’un roman, « Le voyage du fils ». Après avoir signé avec son frère, le journaliste PPDA, plusieurs ouvrages, notamment Courriers de nuit, Coureurs des mers, Le monde selon Jules Vernes ainsi que Disparaître, Olivier Poivre d’Arvor revient en solo sur la page blanche pour évoquer, à travers un fait divers, ce qui est cher à ses yeux, à savoir : les voyages. Si OPDA, titulaire d’un DEA de philosophie avec une formation théâtrale à son actif, fait continuellement des allers-retours dans plusieurs univers, il demeure néanmoins toujours au service de la culture. Ainsi, il occupe, entre 1982 et 1987, les fonctions de conseiller littéraire aux éditions Albin Michel puis aux éditions Balland, et cofondateur de la compagnie Théâtre du Lion, avec laquelle il participe à plusieurs spectacles. Après une année aux États-Unis, dans le cadre d’une bourse Villa Médicis hors les murs, il est d’abord nommé directeur du Centre culturel français à Alexandrie puis directeur de l’Institut français à Prague. De 1994 à 1998, il assume la double responsabilité de conseiller culturel à l’ambassade de France au Royaume-Uni et de directeur de l’Institut français. Il est aussi directeur de Culturesfrance. Un parcours jalonné de rencontres, d’impressions et de sensations auquel il ajoute son propre « feeling » pour les retranscrire dans ses romans. Croisement de deux univers Entre la Chine et l’Occident, le monde élitiste et nanti, et celui du peuple démuni (d’où est issu le fils, Fan Wen Dong), le roman s’articule sur trois personnages principaux et fait croiser plusieurs destins. L’action se déroule tel un écheveau, dont le seul fil apparent est une maman disparue. D’abord, ce jeune homme sensible, âgé d’une vingtaine d’années, d’une beauté étrange, qui débarque d’un lointain village de Chine. Encombré à la fois d’une cage et d’une urne, il porte en lui un passé mélancolique. Ensuite, une jeune femme qui réalise un documentaire sur Marguerite Duras et qui rencontrera son « amant » à elle. Enfin, un intellectuel humaniste qui va prendre en charge le jeune Chinois comme s’il était le fils qu’il n’a pas eu de la mère morte. Tout en témoignant des nombreux contrastes qui séparent deux mondes, OPDA, spécialiste des relations culturelles internationales, tisse une histoire de solitudes, de désirs et de rencontres intenses. Des liens qu’on croyait impossibles entre ces protagonistes qui se révèlent attachants au fil des pages. Le voyage du fils décolle loin du fait divers pour nous recentrer dans l’essentiel de ce qui fait l’humain. À savoir, les sentiments. Olivier Poivre d’Arvor signe « Le voyage du fils » à 18h00, au stand Virgin.
Colette KHALAF


Un jeune Chinois venant chercher les cendres de sa mère défenestrée à Belleville ? Un fait divers parmi tant d’autres mais, pour Olivier
Poivre d’Arvor, l’objet d’un roman, « Le voyage du fils ».
Après avoir signé avec son frère, le journaliste PPDA, plusieurs ouvrages, notamment Courriers de nuit, Coureurs des mers, Le monde selon Jules...