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FOOTBALL Paris-SG-Marseille : les enseignements d’une victoire

La victoire du Paris-SG face à Marseille dimanche (4-2) est riche d’enseignements : outre le répit qu’elle offre à son entraîneur Paul Le Guen, elle a validé la renaissance de Luyindula et Pancrate, ainsi que le talent d’Hoarau, permettant au club parisien de revoir à la hausse ses ambitions. Le Guen conforté Si l’entraîneur parisien Paul Le Guen semblait en position délicate, il y a dix jours, il ne l’est plus du tout désormais. Cette victoire, ajoutée à celle contre Lorient au Parc des Princes la semaine dernière (3-2), va lui permettre de pouvoir envisager plus sereinement son avenir. Les rumeurs concernant une éventuelle arrivée de Didier Deschamps, l’ancien entraîneur de la Juventus Turin, sont désormais rangées au placard et, à moins d’une série catastrophique, elles ne devraient pas ressurgir de sitôt. Le Guen a aussi fait taire les critiques qui avaient suivi son choix d’envoyer ses jeunes pousses jeudi à Schalke en Coupe de l’UEFA (défaite 3-1) dans l’optique de laisser reposer ses cadres. Cette option a été validée avec la manière, l’atout fraîcheur du Paris-SG ayant été déterminant lors de ce clasico. Le Guen a du coup rassuré son président Charles Villeneuve, qui devrait le laisser tranquille jusqu’à la fin de la saison. La renaissance de Luyindula et Pancrate Cela faisait un moment que les deux anciens mal-aimés du club parisien délivraient des signes encourageants. Cet été, peu auraient pourtant misé sur eux. Luyindula, l’ancien Marseillais, semblait destiné à s’asseoir sur le banc une bonne partie de la saison. Le mois d’août, où il n’avait joué qu’un quart d’heure en cumulé, avait donné des indices dans ce sens. Mais à force d’acharnement et de travail, il a su séduire Le Guen et revenir petit à petit. Dimanche face à Marseille, il a délivré un match complet, sans aucun doute le meilleur depuis son arrivée à Paris en 2006. Pancrate suit lui aussi la même courbe. Parti en Espagne la saison dernière, et revenu cet été, il semblait destiné à ne jouer que par intermittence. Mais là aussi, il a réussi à élever son niveau de jeu progressivement. S’il ne marque pas beaucoup, son travail au fil des matches le rend assez intéressant. Les deux ont peut-être profité de la faiblesse de l’effectif parisien pour s’imposer, mais pour l’instant, ils sont indiscutables. Hoarau, un atout maître Le doublé inscrit par l’attaquant parisien face à l’OM ainsi que l’ensemble de sa prestation ont révélé toute l’épaisseur qu’a pris ce joueur au sein du collectif parisien en seulement trois mois. Paul Le Guen le sait, sans lui, le Paris-SG n’a pas du tout le même visage. Si son manque de réalisme lui avait été reproché en début de saison, son activité et son efficacité (6 buts, comme Benzema, NDLR) en ont désormais fait l’homme phare du club parisien. C’est d’ailleurs peut-être là que le bât blesse, car si le Réunionnais venait à manquer, le jeu parisien en pâtirait très certainement. Une ambition nouvelle…? Si le Guen n’a cessé, avec raison, de tempérer les ardeurs nées des premiers bons résultats du club parisien, cette victoire ouvre désormais la voie à d’autres desseins que celui d’accrocher des places d’honneur. Revenus à 4 longueurs de l’OL, à la 6e place de L1, avec deux victoires sur Bordeaux et Marseille lors de cette première partie de saison – considérés comme les deux principaux rivaux de Lyon –, Paris peut peut-être désormais penser pouvoir accrocher une place pour la Ligue des champions.
La victoire du Paris-SG face à Marseille dimanche (4-2) est riche d’enseignements : outre le répit qu’elle offre à son entraîneur Paul Le Guen, elle a validé la renaissance de Luyindula et Pancrate, ainsi que le talent d’Hoarau, permettant au club parisien de revoir à la hausse ses ambitions.
Le Guen conforté
Si l’entraîneur parisien Paul Le Guen semblait en position...