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Golfe Les monarchies pétrolières tablent sur la croissance malgré la crise

Les monarchies pétrolières du Golfe ont affirmé qu’elles tablaient sur la poursuite de la croissance économique en dépit de la crise financière mondiale et de la dégringolade des cours du pétrole, lors d’une réunion extraordinaire de concertation à Riyad. Les ministres des Finances et de l’Économie, et les gouverneurs des Banques centrales des six membres du Conseil de coopération du Golfe ont « réaffirmé leur confiance dans la stabilité » du système financier régional, dont ils soulignent « la force et la solvabilité », selon un communiqué commun publié à l’issue de la rencontre, organisée à trois semaines d’un sommet mondial à Washington auquel participera l’Arabie saoudite, chef de file de la région. Les participants s’attendent à ce que « les économies du Golfe continuent de croître à un bon niveau » alors que les prix du pétrole, qui représente l’essentiel des revenus du CCG, continuent de chuter malgré l’annonce vendredi par l’OPEP d’une réduction de sa production de 1,5 million de barils par jour (mbj) à partir du 1er novembre. Les ministres et gouverneurs se sont également déclarés satisfaits des mesures prises dans la région pour faire face à la crise et se sont dit prêts à prendre, le cas échéant, de nouvelles mesures, ajoute le texte. Avant le début de la rencontre, le secrétaire général du CCG, Abderrahman al-Attiya, avait expliqué qu’il s’agissait de « renforcer la confiance dans les marchés (boursiers) du Golfe », dont les pertes se sont élevées à plus de 200 milliards de dollars en raison de la crise. Cette dégringolade « est injustifiée (...), les marchés financiers du CCG n’ayant pas initialement de rapport avec les raisons réelles de la crise » mondiale, a estimé M. Attiya dans un communiqué. En plein essor économique, les Six (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Koweït, Bahreïn, Qatar et Oman) craignent un manque de liquidités dans le secteur bancaire et un ralentissement de la croissance qui pourrait affecter les gigantesques projets d’infrastructure. Leurs gouvernements n’ont pas tardé à réagir, injectant ou promettant d’importantes liquidités aux banques, mais en ordre dispersé, et le Fonds monétaire international (FMI) leur a demandé de coordonner leur réponse. Ils sont spécialement confrontés à une baisse de leurs revenus qu’ils tirent à plus de 80 % du pétrole, dont les prix, en chute libre, ont perdu plus de 55 % en moins de quatre mois.
Les monarchies pétrolières du Golfe ont affirmé qu’elles tablaient sur la poursuite de la croissance économique en dépit de la crise financière mondiale et de la dégringolade des cours du pétrole, lors d’une réunion extraordinaire de concertation à Riyad.
Les ministres des Finances et de l’Économie, et les gouverneurs des Banques centrales des six membres du Conseil...