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Ridicule Les Bleus toujours sans défense

La défense française, aux abois et totalement dépassée par les événements, a failli coûter très cher aux Bleus et à leur sélectionneur Raymond Domenech, sauvés du ridicule et maintenus en vie par le duo Ribéry-Gourcuff contre la Roumanie (2-2), samedi. Les rencontres se suivent et rien ne parvient à enrayer la déliquescence de l’arrière-garde tricolore. 14 buts encaissés en six matches : les chiffres font frémir et renvoient la sélection à ses heures les plus sombres. Si Domenech souhaite chercher les raisons de cette entame d’éliminatoires du Mondial 2010 chaotique, il pourra toujours s’interroger sur la transformation subite de sa défense d’arme fatale en une passoire qui fait désormais rire l’Europe entière. Le sélectionneur pourra invoquer les pépins physiques qui n’ont pas manqué cette semaine et qui l’ont poussé à titulariser une charnière Abidal-Boumsong inédite. Gallas, hors de forme et finalement forfait pour cause de lésion musculaire à la cuisse droite, et Mexès, encore sous le coup de sa pathétique prestation en Autriche (défaite 3-1), Domenech n’avait pas d’autres choix que d’aligner le Lyonnais et le joueur du FC Barcelone. Deux joueurs qui n’ont aucun vécu commun et qui avaient la lourde tâche de faire oublier les errements défensifs de ces derniers mois. Le résultat a été tout bonnement catastrophique avec d’entrée de jeu un manque de vigilance coupable sur le premier but roumain inscrit par Petre (6) avant l’inévitable but concédé sur coup de pied arrêté, nouvelle marque de fabrique des Bleus (tête de Goian à la suite d’un corner, 17e). Domenech comptait également énormément sur la présence de Vieira, de retour pour la première fois depuis le 6 février et la défaite en Espagne en amical (1-0). Mais le joueur de l’Inter Milan a abdiqué dès l’échauffement, victime d’une contracture au mollet droit. Un scénario qui a forcément des airs de redite pour les Français et qui a rappelé le fiasco de l’Euro où l’absence du grand « Pat », donc d’un véritable leader du secteur défensif, avait précipité l’élimination de la France au 1er tour. Mais cette fois, l’attaque a répondu présent et a parfaitement rattrapé les erreurs fatales des arrières. L’expérience Abidal dans l’axe rappelle également de très mauvais souvenirs. Sa faute sur Toni et son exclusion à la 25e minute contre l’Italie au championnat d’Europe (2-0) avaient condamné les Bleus et montré les limites du joueur du Barça à ce poste stratégique. Face aux Roumains, Abidal a fait preuve de trop de fébrilité pour rassurer une défense qui en avait pourtant bien besoin. Boumsong, son acolyte, est, lui, responsable sur le 2e but roumain alors que sur les côtés, Sagna et Evra n’ont, eux, guère pesé sur le jeu et multiplié les mauvais choix. Le nul ramené de Roumanie et le réveil des attaquants auront peut-être des conséquences positives pour l’avenir de Raymond Domenech. Mais la défense reste plus que jamais le chantier prioritaire de la sélection.
La défense française, aux abois et totalement dépassée par les événements, a failli coûter très cher aux Bleus et à leur sélectionneur Raymond Domenech, sauvés du ridicule et maintenus en vie par le duo Ribéry-Gourcuff contre la Roumanie (2-2), samedi.
Les rencontres se suivent et rien ne parvient à enrayer la déliquescence de l’arrière-garde tricolore. 14 buts...