Rechercher
Rechercher

Actualités

Formule 1 Une bagarre à trois au Grand Prix du Japon

Si la lutte pour le titre pilotes paraît un peu plus décantée à trois grands prix de la fin de la saison, celle pour le titre constructeurs est plus que jamais ouverte. Seulement 15 points séparent McLaren, Ferrari et BMW dans une lutte qui sourit à la Scuderia depuis près de dix ans. La régularité pour McLaren Lewis Hamilton a été bien moins constant que lors de sa saison de débutant, mais a, au fur et à mesure, su être raisonnable quand un podium où la victoire n’était pas possible. D’autant plus que la force de l’équipe est la capacité du Finlandais ou du Britannique à sauver les meubles quand l’un ou l’autre a commis des erreurs. Cependant, les écarts de performances sont criants car les deux pilotes n’ont pas encore été capables de réussir un carton plein, c’est-à-dire le doublé, pour véritablement creuser l’écart ou, dans l’autre sens, le combler. Pour le départ programmé de Ron Dennis, le titre de motoriste serait un beau cadeau pour les « Flèches d’argent » après dix ans de disette et le scandale d’espionnage de l’année passée. Ferrari imprévisible Au contraire de McLaren, Ferrari semble plutôt capable du meilleur comme du pire. Avec trois doublés dont deux en début de saison, la Scuderia avait pris le large, mais la méforme des tous derniers grands prix dont le fiasco de Singapour et la forme très descendante de Raikkönen, pour ne pas dire le manque de motivation – quatre résultats blancs lors des quatre dernières courses – ont semé le doute chez les Rouges. D’autant plus que le titre constructeurs est une chasse gardée depuis 1999 – seules les années 2006 et 2007 manquent à l’appel puisque c’est Renault qui l’avait emporté. BMW, la surprise du chef Avant le début de la saison, on parlait de Williams comme la troisième force du plateau. Force est de constater que c’est bien BMW qui s’est montrée comme un grand rival de l’habituel duo McLaren-Ferrari. Au point même de garder la tête du championnat pendant deux courses (à Sepang et à Bahreïn). Moins performante que les deux leaders, l’équipe s’est distinguée par la solidité de Robert Kubica, vainqueur à Montréal, et le support non négligeable de Nick Heidfeld (4 podiums). Les circuits à venir Trois grands prix restent à venir : Fuji, Shanghai et Interlagos. Pour BMW, la situation est difficile à évaluer car les résultats sont souvent venus à la suite de circonstances favorables et sur des circuits urbains où Kubica, qui a avoué en être friand, s’est distingué. L’écurie allemande s’est souvent montrée capable de gérer les temps forts et les temps morts des courses pour compenser le déficit de performance de ses machines. Que faut-il attendre alors des trois derniers grands prix ? Probablement le déluge, comme l’an passé, à Fuji et à Shanghai. La désillusion de Singapour a forcé Ferrari à revenir à la sucette. Ce n’est sûrement pas elle, même si les passages aux stands ont et ont été longtemps une force de la Scuderia, qui fera la différence. Il faudra donc remotiver Räikkönen, presque mathématiquement déchu de son titre, pour aller chercher les quelques points qui font la différence. Dans le même temps, Massa aura une pression double : faire le forcing pour revenir sur Hamilton mais aussi jouer le titre constructeurs. Dans le cas présent, Hamilton et Kovalainen sont en ballottage favorable avec un point d’avance sur Ferrari. Le douloureux souvenir du Grand Prix de Chine pourrait forcer Hamilton à être un peu plus prudent car, malgré une avance confortable à deux grands prix de la fin de la saison, le génial Britannique avait flanché.
Si la lutte pour le titre pilotes paraît un peu plus décantée à trois grands prix de la fin de la saison, celle pour le titre constructeurs est plus que jamais ouverte. Seulement 15 points séparent McLaren, Ferrari et BMW dans une lutte qui sourit à la Scuderia depuis près de dix ans.
La régularité pour McLaren
Lewis Hamilton a été bien moins constant que lors de sa saison...