Bulle Pas de crise pour le luxe De Fifi ABOU DIB

Le groupe Richemont, numéro deux mondial du luxe qui compte parmi ses fleurons la maison de joaillerie Cartier, affichait une croissance confortable pour la saison révolue. Malgré un été assombri par la crise financière, la haute joaillerie, portée par la clientèle des pays émergents, a continué à réaliser des ventes exceptionnelles. Témoin, le succès de l’exposition Cartier à la XXIVe Biennale des antiquaires qui proposait des pièces légendaires de sa collection « Tradition », parmi lesquelles on pouvait admirer un tour du cou en platine et diamant ayant appartenu au maharadjah Bhupindar Singh de Patiala. S’il est reconnu que les articles d’entrée de gamme ou d’ordre moyen n’ont pas suivi cet élan, en particulier aux États-Unis, il n’en demeure pas moins que les pièces inestimables trouvent toujours leurs adeptes. Plus près de nous, c’est un luxe plus discret qui est proposé dès aujourd’hui à la clientèle masculine de la griffe Zegna, au centre-ville de Beyrouth. Entre couturier et conseiller shopping, il sera possible de se tailler une image sur mesure dans des coupons d’une finesse inégalée. Ironie de cette période trouble, le costume est l’ultime armure, quels que soient les coups, quel qu’en soit le coût !