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PROCESSUS DE PAIX Pour Damas, pas d’avancée avec Livni Des officiels syriens estiment que Tzipi Livni va freiner les négociations indirectes entre Israël et la Syrie en vue d’un accord de paix entre les deux pays, selon le quotidien syrien Techrine. Pour la deuxième fois depuis la victoire de Livni aux primaires de Kadima, le journal officiel syrien, sous la plume de son éditorialiste Issam Dari, s’en prend contre l’ex-ministre des Affaires étrangères, pour affirmer que les premiers signes « venant du Premier ministre désignée ne sont pas encourageants ». Revenant sur le passé familial et personnel de Tzipi Livni, le quotidien syrien affirme que ses parents étaient membres de l’Irgoun, alors qu’elle était un agent du Mossad. « Pouvons-nous espérer quelque chose de positif d’une personne dont la profession est le meurtre et dont la famille a éliminé (des Palestiniens) ? » se demande l’éditorialiste syrien qui donne enfin son avis sur la société israélienne « qui ne désire pas la paix ». ISRaËL Démantèlement d’une « cellule terroriste » à Jérusalem La police israélienne a annoncé hier le démantèlement d’une « cellule terroriste » palestinienne à Jérusalem-Est accusée d’avoir tué deux gardes-frontières et d’avoir préparé d’autres attaques. Un résident du quartier d’Anata, Mohammad Halal Abu-Sneineh (21 ans), accusé d’avoir constitué la cellule, et deux autres suspects ont été inculpés il y a une dizaine de jours pour « meurtre et tentative de meurtre », a-t-on précisé de source policière. Leur inculpation avait été tenue secrète par ordre du tribunal du district de Jérusalem, à la demande de la police et du service de sécurité intérieure, le Shin Beth. Outre les meurtres des deux policiers, dans le secteur annexé et occupé par Israël de Jérusalem-Est, respectivement en janvier et juillet dernier, les trois hommes sont soupçonnés d’avoir blessé deux autres policiers et d’avoir préparé un attentat contre un officier de police. Quatre autres personnes soupçonnées d’appartenir au réseau sont sous les verrous, selon la police. SYRIE Reprise du procès de douze opposants Les avocats de douze opposants syriens accusés d’avoir « nui à l’État » ont demandé à la cour pénale de les « innocenter », à la reprise de leur procès hier à Damas, a indiqué la Ligue syrienne de défense des droits de l’homme (LSDDH) dans un communiqué. « La défense a jugé ces accusations politiques et illégales car les accusés n’ont fait que pratiquer leur droit à exprimer leur opinion, ce qui est garanti par la Constitution », selon l’Organisation nationale des droits de l’homme en Syrie (ONDHS). De nombreux militants, des membres de la société civile et des diplomates étrangers accrédités à Damas ont assisté au procès devant la cour pénale qui a fixé la prochaine audience au 29 octobre, selon les organisations. Ces opposants ont signé la « Déclaration de Damas », un texte qui réclame « un changement démocratique et radical » en Syrie.